Trois commissaires divisionnaires au lieu d'un, cela coûte cher à la zone de police Vesdre

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Trois commissaires divisionnaires au lieu d'un, cela coûte cher à la zone de police Vesdre

La zone de police Vesdre couvrant les communes de Verviers, Dison et Pepinster doit assumer le salaire de trois commissaires-divisionnaires, le plus haut grade de la police locale. Des salaires importants qui grèvent le budget de la zone alors qu’un seul d’entre eux office comme chef de corps et dirige effectivement la zone de police: Claude Paque. En cause? Un héritage historique et un vide juridique.

Le salaire d’un commissaire divisionnaire = 2 à 4 inspecteurs

Le cadre de la zone de police Vesdre prévoyait maximum deux commissaires divisionnaires. Mais durant longtemps, il n’y en a eu qu’un seul:Marcel Simonis. Jusqu’au retour voilà 5 ans de Marc Adans-Dester, l’ancien patron de la police communale de Verviers, jusque là détaché à Bruxelles.

Marcel Simonis, lui, a été écarté de ses fonctions sur base d’un rapport alarmant du service de prévention et médecine du travail. Claude Paque a été nommé l’an passé comme nouveau chef de corps mais Marcel Simonis a gardé son grade de commissaire-divsionnaire et le salaire qui va avec.

Un salaire qui équivaut, selon l’ancienneté du commissaire-divisionnaire, à celui de deux voire quatre inspecteurs.  

Vide juridique 

"Le problème c’est que l’on n’a pas pensé à la fin de mandat des chefs de corps. Quand on recrute un chef de corps, il est divisionnaire et il est nommé dans la zone où on le recrute. Il est recruté pour 5 ans, détaille la bourgmestre de Verviers, Muriel Targnion. Cela veut dire qu’au bout des 5 ans, soit lui-même n’a plus envie d’être chef de corps (...) et il arrête, il ne postule pas. Soit, l’autorité n’en est pas contente et lors des examens de recrutement, ne le reconduit pas. Eh bien, dans les deux situations, le chef de corps qui était en place redevient, puisqu’il était nommé, divisionnaire dans la zone. On doit donc continuer à le garder et le payer, ce sont les plus hauts salaires de la fonction de police, ce n’est pas normal puisque c’est un mandat électif. Je le dénonce depuis longtemps au conseil de police. Pour moi, les anciens chefs de corps qui ne repostulent pas ou qui ne sont pas reconduits devraient retourner à leurs anciennes fonctions. Soit dans un grade supérieur ou pas. Ce serait à l’Etat de décider. En tout cas, il ne faut pas que le poids financier continue d’être assumé par les zones, c’est un vrai problème pour nous".

La Zone de police de Verviers-Dison-Pepinster n’est pas la seule à souffrir de ce vide juridique. Pour le combler, la législation devrait changer.

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La zone de police Vesdre couvrant les communes de Verviers, Dison et Pepinster doit assumer le salaire de trois commissaires-divisionnaires, le plus haut grade de la police locale. Des salaires importants qui grèvent le budget de la zone alors qu’un seul d’entre eux office comme chef de corps et dirige effectivement la zone de police: Claude Paque. En cause? Un héritage historique et un vide juridique.

Le salaire d’un commissaire divisionnaire = 2 à 4 inspecteurs

Le cadre de la zone de police Vesdre prévoyait maximum deux commissaires divisionnaires. Mais durant longtemps, il n’y en a eu qu’un seul:Marcel Simonis. Jusqu’au retour voilà 5 ans de Marc Adans-Dester, l’ancien patron de la police communale de Verviers, jusque là détaché à Bruxelles.

Marcel Simonis, lui, a été écarté de ses fonctions sur base d’un rapport alarmant du service de prévention et médecine du travail. Claude Paque a été nommé l’an passé comme nouveau chef de corps mais Marcel Simonis a gardé son grade de commissaire-divsionnaire et le salaire qui va avec.

Un salaire qui équivaut, selon l’ancienneté du commissaire-divisionnaire, à celui de deux voire quatre inspecteurs.  

Vide juridique 

"Le problème c’est que l’on n’a pas pensé à la fin de mandat des chefs de corps. Quand on recrute un chef de corps, il est divisionnaire et il est nommé dans la zone où on le recrute. Il est recruté pour 5 ans, détaille la bourgmestre de Verviers, Muriel Targnion. Cela veut dire qu’au bout des 5 ans, soit lui-même n’a plus envie d’être chef de corps (...) et il arrête, il ne postule pas. Soit, l’autorité n’en est pas contente et lors des examens de recrutement, ne le reconduit pas. Eh bien, dans les deux situations, le chef de corps qui était en place redevient, puisqu’il était nommé, divisionnaire dans la zone. On doit donc continuer à le garder et le payer, ce sont les plus hauts salaires de la fonction de police, ce n’est pas normal puisque c’est un mandat électif. Je le dénonce depuis longtemps au conseil de police. Pour moi, les anciens chefs de corps qui ne repostulent pas ou qui ne sont pas reconduits devraient retourner à leurs anciennes fonctions. Soit dans un grade supérieur ou pas. Ce serait à l’Etat de décider. En tout cas, il ne faut pas que le poids financier continue d’être assumé par les zones, c’est un vrai problème pour nous".

La Zone de police de Verviers-Dison-Pepinster n’est pas la seule à souffrir de ce vide juridique. Pour le combler, la législation devrait changer.

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