Les inondations catastrophiques des 14 et 15 juillet derniers ont profondément dévisagé toute la vallée de la Vesdre, d’Eupen à Angleur. Des milliers de sinistrés ont tout tout simplement tout perdu. Mais avec quel impact psychologique ? On pose la question à Katja Lentz, psychologue clinicienne à Eupen. " Face à un traumatisme, personne n’est égal. Des études ont démontré que 80% des personnes ayant vécu un traumatisme ne développent pas un syndrôme de stress post-traumatique. Chez beaucoup de personnes, la guérison automatique prend le dessus. C’est rassurant mais il ne faut pas oublier les 20% restants. Les enfants sont les plus fragiles car ils ont moins de ressources pour faire face aux dangers. Ils dépendent des adultes mais si eux-mêmes sont sous le choc, ils ne pourront pas donner un cadre secure à leurs enfants".