Depuis sa plus tendre enfance, Jean Bourseau se passionne pour la photographie, inspiré par les récits de voyage de son globe-trotter de grand-père et les heures passées à explorer les albums familiaux.
NewYork, l’Afrique, les Pygmées, la Vallée des Rois égyptienne... Merveilleuse complicité d’un petit-fils et de son papy, qui lui offrira de quoi éduquer son amour de l’image, son premier appareil Yashica 6 x 6. Le virus ne le quittera plus. A l’âge de huit ans, déjà, Jean commence à développer et tirer lui-même ses photos noir et blanc, sous la lumière rouge de la camera obscura.
De ces instants magiques où l’on voit l’image apparaître dans le bain de révélateur est née une véritable vocation. Il l’a façonnée par des études de photo à Saint-Luc et enrichie par des années de voyages. Son métier d’agent immobilier n’avait pas entravé sa mobilité, au contraire... Une bougeotte permanente qui n’était pas celle, compulsive, du touriste qui découvre les pays traversés au retour sur ses photos; c’était et c’est toujours l’envie d’aller vers l’autre, de se mettre dans un nouveau bain pour révéler ce qui unit les êtres au-delà des différences.
Plusieurs expositions en sont sorties déjà, comme Couleur d’Asie, Regards d’enfants, Fati Princesse des sables. Mais c’est la rencontre fortuite d’une Africaine qui, un jour, lui a inspiré un challenge technique et artistique : sublimer la personnalité des femmes noires de peau dans des portraits sur fond noir. Un casse-tête, un vrai défi pour Jean Bourseau, qui l’a relevé en travaillant uniquement en studio l’éclairage et la couleur. Le résultat, Black Dream, est l’hymne visuel de cette quête, un hommage vibrant à la beauté et à l’élégance africaine.