La Ligue Braille agit en faveur de l’autonomie des personnes malvoyantes. Dans ce cadre, elle a organisé une semaine qui s’est clôturée cet après-midi avec un goûter musical à Verviers.
Alain est malvoyant. Mais son handicap, il ne s’en plaint pas. Comme on dit, il est né avec… Sa quasi totale perte de vue ne l’empêche pas de mener une vie heureuse et épanouie. Et de se relier à la vie grâce à d’autres sens. " A défaut de ne pas voir du tout, on développe l'ouïe et le toucher ", explique Alain Klinkenberg, malvoyant depuis la naissance. Cet après-midi, Alain retrouve d’autres malvoyants lors d’un goûter musical organisé dans le cadre de la semaine de sensibilisation au handicap visuel.
Deux violonistes du conservatoire de Liège viennent leur offrir un moment d’évasion. Comme la Ligue Braille en propose tout au long de l’année. " Un peu comme tout un chacun, c’est important d'avoir une vie sociale pour sortir de l'isolement. Et d'avoir une vie culturelle la plus riche possible ", explique Vincent Schroeder, Animation Service loisirs Ligue Braille.
Stéréotypes et réalité
Cette semaine, c’est aussi l’occasion de tordre le cou à certaines idées reçues sur la déficience visuelle. Elles ont parfois la vie dure. Aujourd’hui encore, il reste beaucoup à faire pour faire comprendre aux voyants ce que c’est de ne pas voir… " Beaucoup de gens croient que canne blanche égale aveugle. Mais la canne blanche, c'est aussi pour les personnes malvoyantes ", raconte Alain.
Selon une dernière enquête de la Ligue Braille, les personnes aveugles et malvoyantes sont globalement satisfaites de leur vie sociale. En Belgique, environ 2 personnes sur 100 ont un handicap visuel.