Déjà condamné pour tentative de meurtre, il est à nouveau condamné pour violences sur sa compagne

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Déjà condamné 12 fois, il risque 1 an de prison ferme pour conduite dangereuse

Le 7 novembre 2023, la police est appelée rue de la Station à Dison par des jeunes ayant assisté à une bagarre entre un couple.

Elle trouve sur place une femme qui a la veste déchirée et présente des ecchymoses au visage et des rougeurs autour du cou, ainsi que son compagnon Georges, 34 ans, (prénom d’emprunt), au volant de sa voiture à l’arrêt, manifestement ivre.

Selon Sylvianne (idem), la victime, ils ont passé la soirée à la foire de Herve, où Georges a consommé pas mal de boissons alcoolisées. Au moment de repartir, celle-ci, qui n’a pas bu, prend le volant, car son compagnon n’est pas en état de conduire. A Dison, Georges lui demande de le déposer dans un café, ce qu’elle refuse. Il l’agrippe alors des deux mains autour du cou, puis lui flanque des gifles, et arrache les clefs du véhicule, mais Sylvianne refuse de lui céder le volant. S’ensuit une nouvelle algarade où les claques volent derechef, jusqu’à ce que des jeunes interviennent pour y mettre fin.

Un comportement de connard

Poursuivi devant le tribunal correctionnel pour ces faits, il avait admis avoir fait usage de violence et avoir bu ce soir-là plus que de raison, après avoir dans un premier temps nié les coups et affirmé qu’il l’avait juste empoignée pour la faire sortir de l’auto. « J’ai eu un comportement de connard, que je regrette. J’ai un problème avec l’alcool, quand je commence, je ne sais plus m’arrêter. »

Le problème pour lui est qu’il a un casier judiciaire qui mentionne une condamnation en 2018 à 40 mois de prison avec sursis probatoire pour rien de moins qu’une tentative de meurtres sur plusieurs personnes. Des faits qui remontent à 2016 place du marché à Dison où il avait foncé volontairement sur un abribus où se trouvaient une dizaine de personnes parce qu’on lui avait refusé l’aumône qu’un de ses passagers quémandait. Heureusement, la plupart des gens avaient réussi à s’écarter in extremis, sauf une dame qui avait été sérieusement blessée aux jambes. A l’époque, la défense avait obtenu le sursis probatoire en expliquant qu’il était effondré par son comportement commis sous l’effet de l’alcool, mais qu’il ne buvait plus !

Pour les faits de 2023, le ministère public avait requis 14 mois de prison, tandis que la défense avait plaidé un nouveau sursis probatoire, arguant d’une évolution positive confirmée par sa compagne. Le tribunal l’a suivie, considérant les progrès réalisés constatés par un rapport de probation et ses regrets qui paraissaient sincères. Il a condamné Georges à 9 mois de prison avec sursis probatoire, avec notamment comme condition stricte de poursuivre son traitement psychologique et médical pour régler définitivement son problème d’alcool.


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