Il y a maintenant presque deux semaines que nous sommes sans nouvelle de Charles Johnen, l’étudiant montzenois disparu dans la nuit du 5 au 6 mars. Les médias étant fortement mobilisés par le coronavirus, la famille du jeune homme craint que Charles soit oublié. Alors, sur les réseaux sociaux, ils appellent à continuer à partager l’avis de recherche.
Sur la page Facebook « Help Charles », créée pour centraliser toutes les informations liées à l’affaire, est régulièrement publié un compte rendu de l’avancée de l’enquête. Malheureusement, à ce jour, aucune piste sérieuse ne s’est encore présentée. Selon Jean-Claude Johnen, le père de Charles, une douzaine de personnes de la cellule de recherche travaillent quotidiennement pour tenter de retrouver la trace du montzenois.
De nouveaux témoignages, venant d’étudiants présents à la même soirée que Charles ou de personnes pensant avoir des informations utiles à l’enquête, ont été recoupés, mais aucun d’entre eux n’a permis aux autorités de progresser dans leurs recherches. Sur la page « Help Charles », les proches de l’étudiant ont également indiqué que des bâtiments abonnés et la voie ferrée à hauteur de la gare des Guillemins avaient été fouillés, sans résultat. Les chauffeurs de bus ayant assuré le retour des étudiants lors de la soirée à laquelle Charles a participé ont aussi été interrogés, mais aucun d’entre eux ne se rappelle de ce dernier.
Le coronavirus a eu raison des battues
Mardi, Jean-Claude Johnen nous apprenait l’organisation d’une nouvelle battue ce mercredi matin au départ de Coronmeuse. À l’annonce du renforcement des mesures de confinement mardi soir, celle-ci a évidemment dû être annulée rendant d’autant plus difficile l’avancement des recherches.
Appel à témoins
Charles mesure 1m90 et est de corpulence mince. Il a les cheveux châtains coupés court. Il porte un appareil auditif aux deux oreilles et des lunettes à monture ronde et noire. Au moment de sa disparition, il portait un pull bordeaux et un pantalon bleu foncé. Si vous avez vu Charles JOHNEN ou si vous connaissez l’endroit où il se trouve, veuillez prendre contact avec les enquêteurs via le numéro de téléphone gratuit 0800 30 300 ou via Child Focus au n° 116 000. (Florine Berger)