Après un an d’arrêt forcé dû au Covid, le Tremplin de l’Emploi était de retour à Dison aujourd’hui. L’occasion pour des demandeurs d’emploi de rencontrer des entreprises qui recrutent. 180 emplois étaient à la clé à ce salon exclusivement dédié à l’emploi.
Même au temps des réseaux sociaux, les salons de l’emploi sont de plus en plus utilisés dans la recherche d’un job. Leur grand avantage ? Les visiteurs ont la possibilité de rencontrer des dizaines d’entreprises et d’employeurs en une journée, au même endroit. Pour ce troisième Tremplin de l‘Emploi à Dison, une vingtaine d’entreprises et institutions sont rassemblés. Comme ce fournisseur de services sous-traitant de Proximus qui est ici à Dison pour la première fois. " On est à la recherche de candidats pour les installations internet, téléphonie, télé numérique chez les particuliers, dans les petites entreprises. Depuis la crise sanitaire, on doit répondre à une énorme demande dans le secteur avec beaucoup de personnes en télétravail ", explique Yvan Boucq, Manager Janssens Field Services.
Se démarquer
Parvenir à se démarquer, c’est ce que recherchent ces candidats. Une visite à un salon de l’emploi, c’est d’abord l’occasion d’explorer le marché du travail. "Ici, je travaille avec un contrat d’intérim mais ce n’est pas très intéressant puisque c’est au jour le jour qu’on sait si on est repris le lendemain ou pas. J’aimerais trouver quelque chose qui est plus sécurisant", explique ce candidat qui avait préparé sa visite au Tremplin de l‘Emploi.
Décrocher un job, ça ne s’improvise pas. Les recruteurs, eux, sont attentifs à certains critères qui feront peut-être la différence. "Etre motivé, vouloir travailler et avoir un véhicule", résume David Noelmans, Directeur général dans une entreprise de titres-services à Soumagne.
60 offres, 180 emplois
180 emplois étaient en jeu à ce troisième salon de l’emploi à Dison. La crise sanitaire a limité le nombre de participants. Mais le climat était du coup plus propice aux échanges entre demandeurs et recruteurs.
Même dans un contexte sanitaire difficile et avec un taux de chômage qui dépasse les 25% à Dison, la relance de l’économie passe certainement par ce genre de rendez-vous. (Manu Yvens)