Gérer une crise. En tant que bourgmestre, ce n’est pas la tâche la plus facile et pourtant cela peut s’anticiper. À la demande d'anciens bourgmestres, la zone de secours VHP a mis sur pied des ateliers d'information. L’objectif ? S’armer pour mieux gérer.
Devenir bourgmestre, c’est aussi endosser de nombreuses responsabilités. Parmi celles-ci la gestion de crise. Mais tous n’y sont pas formés. À la demande des bourgmestres sortants, la zone de secours VHP, en collaboration avec l’ensemble des disciplines concernées par la gestion de crise, a donc voulu rassembler chacun pour les informer et aussi leur permettre de connaître et rencontrer les bons interlocuteurs et ainsi renforcer la confiance entre les différents services. « Il y avait trois ateliers organisés ce matin. Le premier permettait de savoir que faire pour préparer une crise. Quelles sont les actions nécessaires à entreprendre en « préventif ». Le deuxième atelier, lui, permettait de mieux nous organiser en temps de crise, pour être plus efficace. Et enfin, le troisième était lié à la culture du risque et à l’éducation à celle-ci. Comment pouvons-nous faire en sorte de sensibiliser chacun », précise Quentin Grégoire, commandant de la zone de secours Vesdre Hoëgne et Plateau.
Avec les crises connues par le passé, aucun bourgmestre n’est aujourd’hui à l’abri. Pour les nouveaux, il s’agissait d’en prendre conscience. Pour les anciens, cette avant-midi leur a permis d’actualiser les données pour ensemble arriver à un même objectif, la protection du citoyen.