Liège se porte candidate pour intégrer le Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, dans le domaine de la musique. Cette candidature concerne l’ensemble du territoire de la province de Liège. À ce titre Verviers paraît indispensable, voire incontournable.
Après Namur reconnue par l’UNESCO pour ses arts numériques et Courtrai pour son design, Liège pourrait être reconnue pour sa musique. Soucieux de son développement, le GRE Liège a trouvé judicieux d’obtenir des labels dans des domaines d’excellence et la musique en est un en province de Liège. « C'est la ville de Liège qui va poser la candidature, mais elle va le faire au nom de l'ensemble des acteurs et du territoire à l'échelle provinciale. Donc, si nous l'obtenons, tous les acteurs seront reconnus et labellisés internationalement. Et ça, ce serait une vraie reconnaissance, un vrai plus pour le territoire », explique Jean-Christophe Peterkenne, directeur général du GRE-Liège.
Dans cette candidature qui sera déposée en février, Verviers et son arrondissement s’avèrent être indispensables pour le GRE-Liège. De par son histoire musicale riche notre arrondissement peut se targuer d’être même incontournable dans la démarche. « Il y a une vraie complémentarité et il y a une vraie tradition musicale qui existe tant à Liège qu'à Verviers, avec des spécificités de Verviers, liées au Conservatoire et des festivals également, à Spa et ailleurs. Et puis, avec notamment des salles, des lieux de diffusion comme le Spirit of 66 qui connu à l'échelle européenne. Voilà des exemples parmi d’autres. Je crois qu'on est beaucoup plus fort ensemble, et il y a une vraie complémentarité pour un vrai projet métropolitain », ajoute encore Jean-Christophe Peterkenne
Il y a aussi tous ces artistes du passé ou du présent qui viennent de votre arrondissement et qui rayonnent à travers le monde.
Pour différents acteurs locaux, les retombées d’un tel label pourraient avoir des conséquences significatives. Car l’occasion de faire partie d’un réseau à l’échelle mondiale avec des villes qui ont en commun, la volonté de prioriser la musique, ne peut être que bénéfique. « Des partenariats vont sans doute se créer avec des villes et d'autres villes partenaires au niveau de l’UNESCO », précise Audrey Bonhomme, la directrice du centre culturel de Verviers. « C'est clair que ça va pouvoir redévelopper toute la création artistique, pouvoir soutenir des opérateurs et des artistes de la région et au-delà. Il y a aussi la question de la rénovation du théâtre. On sait qu'on a, devant nous, quelques années pour positionner tout le projet culturel qui sera vraiment à redéployer. Et donc on se dit qu'on va pouvoir offrir ce rayonnement, sortir de nos frontières d'arrondissement verviétois. Participer à cette co-construction nous permettra sans doute d'arriver à faire rayonner aussi l'action du Grand Théâtre ».
Pour le conservatoire de Verviers, les retombées seront grandes aussi. « Je reste persuadé que pour faire vivre une école comme la nôtre aujourd'hui, on doit sortir de nos murs. Grâce à ce label, ça ne peut forcément que dégager des pistes agréables pour nos professeurs, pour nos élèves », souligne Bernard Lange. Les enjeux sont donc grands.
L’éclectisme présent dans notre arrondissement et la province de Liège sera sans doute l’un des meilleurs arguments pour convaincre l’UNESCO. Réponse aux alentours des vacances d’été.