Christophe Klemens (30 ans) de Dison se retrouve en prison pour avoir tenté d’étrangler sa compagne, l’avoir séquestrée, harcelée et menacée de mort, le 10 mai dernier.
Ce jour là, la police trouve une femme en état de choc, qui déclare que son compagnon lui a porté des coups et tenté de l’étrangler pour lui faire avouer qu’elle avait un relation avec un autre homme et savoir son identité, la menaçant même de l’éventrer si elle n’avouait pas.
Le Disonais avait de bonnes raisons d’avoir des doutes sur la fidélité de sa compagne, depuis qu’un test de paternité lui avait révélé qu’il n’était pas le père de leur enfant. Mais de là à violenter sa compagne, allant jusqu’à la séquestrer en vissant la porte de l’appartement, il y a une marge qu’il devait connaître puisqu’il a déjà été incarcéré en 2019 pour des faits similaires.
Devant le tribunal correctionnel où il comparaît détenu, il reconnaît les coups et les menaces à sa compagne, mais conteste la séquestration. « Cela a duré juste cinq minutes » dit-il.
Une situation que M. Seret, ministère public, peut très bien comprendre. « Leur relation a commencé alors qu’ils avaient à peine 16 ans. C’était un homme amoureux, et heureux d’être papa, jusqu’à ce qu’il apprenne qu’il n’est pas le vrai père de cet enfant qu’il adorait. Il y a de quoi péter un plomb. Mais la violence n’est jamais justifiée ». Il réclame donc 20 mois de prison.
Son avocat Me Balaes joue évidemment sur la situation psychologique intenable dans laquelle il se trouvait suite au test de paternité, qui a été pour lui un véritable choc. Il invoque l’excuse de provocation et le fait que la scène n’a pas été d’une violence extrême. Il demande un sursis probatoire.
Jugement le 12 août (L.B.)