En octobre dernier, Saint-Gobain a annoncé son intention de fermer son usine d’Eupen. Depuis lors, et en pleine procédure Renault, les syndicats et les travailleurs tentent de sauver leur place. Mais aujourd’hui encore, ils ont l’impression que l’entreprise n’a aucune intention de sauvegarder l’emploi quelle que soit la manière.
Ce n’est pas la première fois que les travailleurs fulminent face aux réactions de l’entreprise Saint-Gobain à Eupen. Depuis que le géant français de l’habitat durable a annoncé le 30 octobre dernier son intention de fermer son usine d’Eupen, spécialisée dans la production et la distribution de verres, les 55 travailleurs s’étaient déjà croisés les bras pour protester contre le manque d’action de l’entreprise pour sauvegarder l’emploi.
Quelques mois plus tard, toujours en procédure Renault, les doutes se confirment pour les travailleurs. Un repreneur, visiblement intéressé n’a même pas eu droit au chapitre selon le délégué principal CSC, alors qu’il demandait les chiffres de l’entreprise. «Après 5 semaines, cet entrepreneur n’a pas pu avoir des données chiffrées. L’entreprise lui a répondu qu’elle voulait bien donner les chiffres à condition qu’il se prononce sur la reprise totale des travailleurs. C’est inacceptable. Ce n’est pas comme cela qu’on commence un deal pour la reprise d’une entreprise », raconte Vincent Lamberigts - Délégué principal CSC-BIE Saint-Gobain Eupen
Ce potentiel repreneur serait un revendeur de châssis qui aurait pu fabriquer son vitrage au sein de l’entreprise. Mais ce manquement ne serait pas le seul blocage, selon les syndicats. Beaucoup de choses n’auraient pas fonctionné. Mais ils ne comptent pas baisser les bras. « À la dernière réunion que j’ai eu avec la CEO belge, on a demandé à ce qu’on réponde à toutes nos questions, de voir s’il y a une possibilité de restructuration au sein de l’entreprise, de voir s‘il y a une possibilité de repreneur. On voudrait d’abord fermer toutes ces portes là avant d’aller plus loin. La majorité des travailleurs veulent poursuivre une activité ici, dans le verre, ou non », ajoute encore le délégué syndical.
Dès aujourd’hui, les travailleurs se disent prêts à se faire entendre par la maison mère quitte à aller Paris. Devront-ils aller jusque-là?
Face à nos appels, l’entreprise est restée muette.
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