Conseil communal assez succinct hier soir à Dison, où le seul point vraiment discuté a été l’avance de 200.000 euros faite au Relais social de Verviers pour mettre sur pied un projet dénommé « projet de territoire zéro chômeur (de longue durée) à Verviers et Dison. Un projet qui consisterait à viser la réinsertion d’une personne dans le marché de l’emploi en partant de ses capacités propres, plutôt que de lui imposer une formation quelconque. Cette avance, qui servirait de fonds de roulement pour lancer le projet, ne serait versée qu’après avoir obtenu l’aval de la Région wallonne et celui de l’Europe, en attendant les subsides promis par ces organismes, a précisé l’échevin des finances Jean Michel Delaval. Ce qui n’a pas empêché Frédéric Delvaux (MR) de critiquer cette avance, en qualifiant le projet de flou total, sans rien de concret sur la table, en somme l’achat d’un chat dans un sac.
On notera aussi le vote au niveau des travaux de la réfection totale des rues d’Andrimont et Xhauflaire, y compris les trottoirs et l’égouttage. Ce qui coûtera un os, quelque 3,3 millions d’euros hors TVA, dont 1,5 million à charge de la commune.
Enfin, le conseiller d’opposition Jefferson Arnauts s’est inquiété du passage excessif de poids lourds, qui négligent l’interdiction aux plus de 3,5 tonnes rue d’Andrimont. Il réclame une réaction de la commune sous forme de contrôles plus intensifs.
Pour l’anecdote, on retiendra cette intervention d’un conseiller de l’opposition à propos de l’augmentation de la taxe sur les abattages privés hors abattoirs. « Ce qui veut dire que l’abattage chez soi est autorisé ? » questionne le conseiller. « L’abattage d’animaux, pas de ta femme, hein » lui répond la conseillère écolo Mme Lousberg. (L.B.)