Après un bref bilan des inondations calamiteuses de juillet dernier fait par la bourgmestre Véronique Bonni, bilan faisant état d’un total de 49 maisons déclarées insalubres et de 2 maisons démolies, essentiellement dans les quartiers de Nasproué et de Renoupré, le conseil communal de Dison réuni hier soir en présentiel a voté à l’unanimité l’exonération de la taxe relative à la délivrance de carte d’identité, de permis de conduire, ou de changement d’adresse en faveur des sinistrés.
Mais l’intérêt de ce conseil s’est concentré sur deux propositions du groupe d’opposition Vivre Dison évoquées par J. Arnauts. La première concerne la rue d’Andrimont, cette voirie étroite, tortueuse, très fréquentée et engendrant de nombreux accidents ou conflits, qui mène d’Andrimont au centre de Dison par le quartier de Wesny. « Les riverains sont excédés par la circulation impossible à cet endroit, quelque 7.000 passages par jour de véhicules divers ayant été comptés, ainsi que par les excès de vitesse, les conduites dangereuses, les accidents et les disputes que l’étroitesse de la voirie engendre » a constaté le conseiller. Et de préconiser un réaménagement complet de la rue, avec des feux rouges intelligents voire des radars pédagogiques ou répressifs, la pose de coussins berlinois , la mise en zone 30, l’élargissement des trottoirs, l’aménagement de parkings etc.. La bourgmestre a rétorqué que tous ces dispositifs n’étaient hélas pas de la compétence communale, tandis que Yvan Ylieff précisait que la commune était consciente du problème depuis très longtemps, mais que l’autorité de tutelle avait déjà refusé par le passé la pose de feux lumineux ou de coussins berlinois. Finalement, tout le monde est tombé d’accord pour constituer une cellule mobilité pour étudier le problème.
La deuxième proposition du groupe Vivre Dison concerne la diffusion par Internet des conseils communaux, constatant que ceux qui avaient été diffusés pendant le confinement avaient parfois dépassé les 300 vues, alors que pratiquement personne ne suit les conseils en présence physique. L’échevin Mullender lui a rétorqué que vues n’égalent pas forcément autant de personnes, et qu’on a dénombré un maximum d’une cinquantaine de celles-ci. Pour la bourgmestre, cette idée figure dans le programme communal, mais que la crise du Covid a reléguée au second plan. En outre, cela nécessite des installations onéreuses en matière de matériel et de gestion, car on ne peut se contenter de bricolage. Toutefois, la majorité s’est montrée d’accord pour lancer une étude de marché.
Enfin, le conseil a acté la démission pour raisons personnelles de la conseillère socialiste Sophie Lopez. (L.B.)