C’est évidemment le budget pour l’année 2022 qui a pris l’essentiel du temps au conseil communal de Dison, ce lundi soir. Un budget présenté par l’échevin des Finances Jean-Michel Delaval (PS) et en boni de quelque 71.000 € pour des dépenses estimées à 20,5 millions €. Des dépenses évidemment impactées par le Covid et les inondations, ainsi que par l’indexation du personnel, ce qui a nécessité de puiser dans le fonds de réserve à hauteur de 150.000 €. Ce qui n’empêche pas des investissements prévus pour un montant approchant les 15 millions €, en augmentation de 5 millions €. Parmi ces projets, il y a la réfection de la toiture de l’administration communale ainsi que son amélioration énergétique par la pose de panneaux photovoltaïques, pour un montant 1,8 million €, la rénovation de voiries pour 3 millions €, 600.000 € pour la place de Mont, la même somme dans l’achat de matériel roulant, ainsi que des investissements conséquents dans le matériel informatique.
Du côté de l’opposition, les critiques n’ont pas été très virulentes, puisque Jefferson Arnauts, pour Vivre Dison, y a trouvé plusieurs points positifs, en amélioration par rapport à l’année précédente, notamment la pose de panneaux photovoltaïques à l’administration communale, ce qu’il réclamait depuis longtemps. L’achat de caméras pour traquer les dépôts clandestins, une plaie à Dison, ainsi que les 30.000 € prévus pour l’illumination lors des fêtes de fin d’année, trouvent grâce à ses yeux. Par contre, il déplore que de nombreux projets se trouvent dans le budget depuis des années, et ne sont jamais réalisés, ce qui fait grimper les prix de ces projets. Il regrette aussi un manque d’ambition pour le logement, dont le budget est "riquiqui". Ce que à quoi l’Echevin Jean-Michel Delaval (PS) a répliqué que c’est la volonté politique de la majorité de réaliser ces projets, mais qu’elle n’était pas responsable du temps et des retards que cela prend.
Même son de cloche chez Ecolo, où le conseiller Jean-Jacques Michels estime que ce budget est un copié-collé du précédent, et qui déplore un manque de volonté politique dans l’investissement en faveur de la mobilité douce. Finalement, le budget a été adopté par la majorité par 15 voix contre 5, celles d’Ecolo et du MR, et 4 abstentions. (L.B.)