Au conseil communal de Dison hier soir, on a ré-entendu la voix de l’ex-bourgmestre Yvan Ylieff qui s’est montré réellement courroucé par l’attitude de la commune de Pepinster et de son bourgmestre Philippe Godin, partenaire avec Dison et Verviers dans la zone de police Vesdre. Comme on le sait, depuis 2018, Pepinster a décidé de retenir sur sa part de financement de la zone une somme de 250.000 euros par an ! « Ce qui chiffre la dette de Pepinster à un million d’euros. Ca suffit, il est temps de réagir. On ne peut pas accepter cette décision unilatérale néfaste à la sécurité des autres communes. Qu’arriverait-il si Verviers et Dison agissaient comme eux ? Il faut siffler la fin de la récréation » s’est exclamé l’ex bourgmestre. Approuvé bien sûr par l’ensemble du conseil.
Une polémique a surgi en fin de conseil, avec l’intervention de Jefferson Arnauts (Vivre Dison),. Celui-ci voudrait instaurer la gratuité pour les garderies de midi dans les écoles communales. Actuellement, les parents payent 60 centimes par enfant et par jour. Ce qui représente environ 9 euros par mois. Une somme dérisoire ? « Pas à Dison, une commune précarisée à bien des égards, où beaucoup de gens renoncent à cette dépense par manque de moyens. Ce qui est dommageable pour bien des enfants, car la garderie devrait être partie intégrante de la vie scolaire, c’est un lieu de socialisation, et cela ne coûterait que 58.000 euros à la commune » a argumenté le conseiller de l’opposition.
Qui s’est vu opposer une fin de non recevoir par la majorité socialiste, par la voix de l’échevine de l’enseignement Stéphanie Willot. « Nous sommes opposés à la gratuité partout, il y a une notion de participation à garder. Des communes voisines demandent jusqu’à 90 centimes. Et les écoles communales de Dison offrent bien d’autres avantages. Mais surtout, si la gratuité devait être instaurée, cela entraînerait fatalement un surcroît d’enfants. Or les garderies sont déjà full, pleines à craquer, et le personnel débordé. On ne peut quand même pousser les murs. »
On notera encore le vote à l’unanimité d’une aide de 625 € au chef de ménage plus 275 € par personne supplémentaire octroyée à tous sinistrés, indépendamment des aides apportées par la Croix Rouge qui sont elles plus ciblées. (L.B.)