Vacciner et dépister pour lutter contre le cancer du col de l'utérus

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Ce 4 mars est la journée mondiale de sensibilisation au papillomavirus humain. Une infection, responsable du cancer du col de l'utérus chez les femmes. En Belgique, 650 nouveaux cas sont détectés chaque année.

Le cancer du col de l'utérus, c'est le 4ème cancer le plus répandu chez les jeunes femmes de 25 à 44 ans. Pourtant, il est silencieux. Tout comme l'infection qui le provoque, le papillomavirus humain. « C'est un virus qui est transmis principalement par les relations sexuelles, explique Stéphanie Tock, Gynécologue spécialisée en oncologie pelvienne. Il est très contagieux. C'est pour ça qu'il est important non seulement, de prévenir grâce à la vaccination, mais également grâce au dépistage. C'est un virus qui est à l'origine du cancer du col de l'utérus principalement mais il peut également être associé à d'autres lésions comme des lésions vulvaires, anales, vaginales ou encore des cancers ORL. »

Chaque année, entre 600 et 650 nouveaux cas sont détectés en Belgique. A un stade souvent avancé car il présente peu de symptômes. Un dépistage sous forme de frottis est donc conseillé tous les 3 à 5 ans selon l'âge de la patiente. « C'est à l'aide d'une petite brosse qu'on va frotter simplement le col. Ces cellules sont mises en suspension dans un liquide et ce liquide va être analysé au laboratoire. Pour savoir si les cellules sont anormales dans la tranche en-dessous de 30 ans ou alors sur ce prélèvement, on recherche directement la présence du papillomavirus », poursuit la gynécologue.

Un geste peu confortable mais essentiel. « Ça ne fait pas mal surtout quand on tombe sur des bonnes sages-femmes ou gynécologues, explique Tiffany, une patiente. C'est toujours bien agréable et on explique toujours en général ce qu'on fait avant de le faire donc c'est cool et c'est très importante de le faire. Et faire attention à soi en tant que femme. »

Mais le meilleur moyen de se protéger reste la prévention primaire. « C'est la vaccination qui est recommandée principalement entre 9 et 14 ans chez les jeunes filles et les jeunes garçons. Mais remboursée jusqu'à 18 ans. Elle peut être réalisée soit chez le médecin traitant soit dans le cadre d'une vaccination organisée en première ou en deuxième secondaire à l'école. »

En cette journée de sensibilisation, appel est donc lancé aux parents pour que la couverture vaccinale progresse. Elle n'est que de 40% actuellement en Wallonie. Or, si elle atteint les 80%, le cancer du col de l'utérus pourrait être éliminé.

 

 

 

 
 


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