Il y a un an, l’avant-projet définitif pour la rénovation de l'hôtel de Biolley a été envoyé à la Région et à la Ministre de la Culture. Aujourd’hui, les démarches se poursuivent. Cette fois, la ville détient enfin le certificat du patrimoine.
En regroupant en un seul et même lieu toutes les collections des musées de Verviers, l’objectif est de faire de l’hôtel de Biolley un lieu de passage incontournable. Mais pour rénover un bâtiment classé comme celui-là, la ville devait obtenir un certificat de patrimoine avant tout autre chose. C’est désormais chose faite. « C’est la fin d’une longue procédure qui avait démarré en 2013. C’est donc la fin d’un processus qui se termine aujourd’hui avec une autorisation, le certificat de patrimoine, qui est une autorisation préalable au dépôt du permis d’urbanisme. C’est donc un document indispensable qui va permettre de fixer toutes les options de restauration patrimoniale d’un bâtiment qui est classé », explique Jean-François Chefneux, l’échevin de la Culture à la Ville de Verviers.
Patrimonialement parlant, on ne touche qu’au bâtiment en façade, classé depuis 1973. Le bâtiment devrait diminuer d’un étage, construit par la suite, pour retrouver l’élégance perdue au gré du temps. Les salons intérieurs devront, eux aussi, faire l’objet d’une attention particulière. « Les grands salons, ce sont des pièces qui ont fait l’objet de beaucoup d’attention et dans lesquelles ont eu lieu des opérations d'authentification des différentes strates de peintures, de décorations, de tissus. Ces interventions ont permis de déterminer l’état dans lequel ils se trouvaient au moment proche de sa construction. Et on pourra reconstituer ces salons dans l’état initial », précise l’échevin.
Ce certificat de patrimoine n’est qu’une étape dans ce long processus qui attend encore l’aval des pouvoirs subsidiants. Le coût du projet atteignant 17,6 millions d’euros avec une contribution de 6,7 millions de la ville de Verviers. « On a anticipé pour pouvoir être prêt à présenter le permis d’urbanisme. On a encore quelques mois de travail. Mais ce qui est la plus grosse étape c’est l’accord de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la phase suivante afin que l’on puisse poursuivre le projet ».
Pour l’échevin de la culture, à ce stade du projet, ne pas arriver au bout coûterait aussi cher que de le terminer. Il a donc bon espoir. L’objectif final reste, lui, toujours le même: que ce nouveau pôle muséal soit opérationnel pour 2029!
Sur le même sujet
Recommandations

La traversée de Spa en chantier: du 7 avril 2025 à 2028

Grand-Rechain : les inquiétudes subsistent autour du projet de construction "Vieux Tiège"

Didier Gilkinet : "On va investir 100 millions € d'ici 2030 à Stoumont"

Rachat du site GXO Welkenraedt: des compensations proposées pour modifier le plan de secteur

E42/A27 : fermeture pour trois semaines de la sortie n°4 « Lambermont » vers Battice

Verviers : un chantier à 5 millions d’euros pour La Lainière

La traversée de Spa en chantier: du 7 avril 2025 à 2028

Grand-Rechain : les inquiétudes subsistent autour du projet de construction "Vieux Tiège"

Didier Gilkinet : "On va investir 100 millions € d'ici 2030 à Stoumont"

Rachat du site GXO Welkenraedt: des compensations proposées pour modifier le plan de secteur

E42/A27 : fermeture pour trois semaines de la sortie n°4 « Lambermont » vers Battice

Verviers : un chantier à 5 millions d’euros pour La Lainière
