Après des mois de tourmente, Verviers Ambitions a changé de présidence et de vice-présidence. Suite aux conflits au sein de l’ASBL, c’est désormais Luc Demarche pour le secteur privé qui prend la présidence et Antoine Lukoki pour le public qui prendra le rôle de vice-président. Aucun des deux ne voulait de cette place, mais il fallait rebondir .
Depuis le début de cette année, plusieurs conflits ont mis à mal une gestion sereine au sein de Verviers ambitions. D’un côté, on reproche le coût trop élevé de la maison du père Noël en décembre dernier. De l’autre, ce sont des actions non menées à terme qui sont discutables. Toujours est-il qu’il y a quelques jours le torchon brûlait encore. Du côté du vice-président, tout démarre d’une affirmation mensongère. « Cela venait d’un employé et cela a été révélé à la présidente et cela n’a pas été géré comme cela aurait dû l’être à l’intérieur de l’ASBL et nous nous sommes retrouvés dans un débat passionnel qui est devenu plus un débat de personne qu’un débat sur le fond et qui a fait beaucoup de dégâts au niveau du personnel ». Pour Cécile Ozer, alors présidente et échevins du commerce, le discours est tout autre. « J’avais fait part de certains questionnements, de certains problèmes par rapport à des actions qui n’étaient pas menées ou pas menées à terme. Il y avait déjà eu des discussions fin de l’année. Suite à une dernière action non menée à son terme, j’ai pris la décision d’en parler à mes collègues du collège et au conseil d’administration et ça n’a pas plu. Mais j’estimais que c’est une action qui est demandée par le collège avec de l’argent de la Ville et j’estimais normal d’en parler à mes collègue ».
Luc Demarche et Antoine Lukoki prennent la main
Début mars, l’alternance entre le public et le privé à la tête de Verviers Ambitions devant de toute façon se faire et comme personne ne souhaitait l’absence de gestion, un nouveau président et un nouveau vice-président ( Luc Demarche et Antoine Lukoki) ont été nommés au sein de la gestion centre-ville qui aura fort à faire dans les prochains mois, même si ce n’était pas leur souhait. Aujourd’hui, les deux estiment que pour le bien être du centre-ville, il fallait trouver une solution. Ils comptent se pencher sur le dossier d’agrément des Agences de Développement de Centre-Ville à rendre à la Région dès que possible.
L’ancien duo qui présidait la cellule reste, quant à lui, dans le conseil d’administration.
La question que l’on peut se poser aujourd’hui: est-ce que le calme a réellement été retrouvé pour de bon? Rien n’est moins sûr…