L’événement mondial de ce week-end, le Grand prix de Formule 1, est au cœur de Complément d’infos de ce samedi, avec notre invité, Melchior Wathelet, président de Spa Grand Prix, la société organisatrice du Grand Prix de Belgique, et qui est aussi président du Circuit de Spa-Francorchamps. « Il y a de l’espoir et la certitude qu’il y a un avenir pour la Formule 1 à Francorchamps aussi », nous confie-t-il au moment d’aborder la question inévitable du calendrier de la F1 pour 2023, et les années à venir. « Mais vous dire pour 2023, non, je ne peux pas m’avancer, le calendrier n’est pas sorti, on négocie toujours, mais je suis de nature optimiste. Mais aujourd’hui il n’y a pas de contrat. Mais on garde objectivement de bonnes chances pour 2023 », ne peut que déclarer Melchior Wathelet. « C’est vrai que 2023 est important, pour capitaliser sur les investissements qu’on a réalisés cette année mais aussi sur l’influence extrêmement positive de la Formule 1 pour le moment. Mais on doit aussi évidemment regarder à moyen et long terme. La Formule 1 veut 8 grands prix en Europe, et Francorchamps à son rôle à jouer en Europe. » On parle aussi de l’impact économique de cet événement, avec cette année un sold-out historique, les 3 jours, 360.000 personnes cumulées. « Il est vrai que la Région wallonne doit bon an mal an, combler le déficit de l’organisation pour ce seul week-end, entre 5 et 6 millions. Mais d’après la dernière étude, l’impact indirect est évalué à 30 millions, mais c’est beaucoup plus. » On parle aussi pourquoi pas d’augmenter la capacité du circuit, alors que la barre des 100.000 spectateurs est imposée par les services de secours. « Cette année on aurait pu presque doubler ce chiffre pour le dimanche tellement la demande était forte, avec un engouement ces dernières années pour la Formule 1. »