« Ca s’est produit une fois, ça peut se reproduire. Maintenant on le sait, on met beaucoup de choses en place pour éviter ce genre de soucis à l’avenir. Des inondations, il y en aura toujours, il faut le prendre en compte notamment pour l’urbanisation », analyse pour nous Michaël Bleret, météorologue d’origine verviétoise, invité dans Complément d’infos ce samedi, et lui aussi fortement marqué par les inondations de juillet 2021. D’autant plus que ses propres prévisions, publiées en ligne sur la page Facebook « Info Meteo », alertaient déjà, bien avant le 14 juillet, sur le caractère exceptionnel des précipitations qui allaient tomber. « Même si les quantités étaient encore plus importantes que ce que nous attendions. Mais c’est vrai que les infos étaient déjà alarmantes dès le 10 juillet », nous explique-t-il. « Dans le cadre du réchauffement climatique, les experts estiment - parce que moi je ne suis pas climatologue - que ce genre de phénomène pluviométrique extrême pourrait se répéter à l’avenir. En sachant, que cet événement extrême, est à lier avec le réchauffement climatique, parce qu’après analyse, j’ai réalisé que cette dépression positionnée sur les Alpes avait, par sa position, pris beaucoup de vapeur d’eau depuis la Méditerranée et depuis le Mer Baltique en même temps. Et ces masses d’eau avaient des températures entre 3 et 6 degrés au-dessus des moyennes, ce qui a aussi participé à créer plus de vapeurs d’eau et plus de quantité d’eau précipitable à cette masse d’air qui s’est véritablement déversée au-dessus de notre région », détaille encore Michaël Bleret.