La Ville de Stavelot a décidé d’aller, un peu, à contre-courant d’autres communes wallonnes, en décidant de ne pas couper l’éclairage public communal pendant la nuit. Et cela pour une raison essentielle, en plus d’autres tout aussi défendables. « C’est avant tout pour des raisons de sécurité, pour éviter les accidents, encore plus au centre de Stavelot, où il y a beaucoup de pavés », explique Nathalie Rentmeister, échevine de l’énergie à Stavelot, qui est notre invitée ce samedi dans notre émission Complément d’infos « Nous avons aussi consulté la zone de police, qui déconseille l’extinction nocturne pour des raisons là aussi évidentes de sécurité. Par ailleurs, renseignements pris auprès du gestionnaire du réseau, Resa, il faudrait un budget de 200 € par cabine électrique pour programmer l’extinction, alors faites le compte pour 118 cabines, on dépasse les 22.000 € de frais, bien loin des économies que certains annoncent, et cela alors même que nous sommes actuellement à 50 % de l’éclairage public au LED, remplacement des ampoules que nous poursuivrons jusqu’en 2024 pour arriver à 100 %. » Il y a aussi beaucoup d’autres mesures déjà prises en termes d’environnement, d’isolation, d’énergies renouvelables, pour atteindre les objectifs européens, dans le cadre du plan POLLEC, politique locale énergie climat. On développe tous ces thèmes avec l’échevine stavelotaine.