Françoise Detry est née en 1957 à Montignies-sur-Sambre. Elle a passé 12 ans au Lycée Royal de Charleroi (primaires et secondaires). Elle est allée à l’Académie des Beaux-Arts de Charleroi de ses 15 à 18 ans (cours de dessin). Par la suite, Françoise Detry fait ses études de logopédie à Bruxelles, à l’Institut Libre Marie Haps. Après quelques années, elle rencontre son mari qui était Saint-Vithois et ils se sont installés à Malmedy. Bonheur d’habiter dans cette belle région ! Elle a exercé son métier de logopède, d’abord à Spa durant 4 ans ensuite à Malmedy. Elle a également travaillé de nombreuses années avec les médecins O.R.L. de la clinique de Malmedy. Elle a accompagné ses filles, Marie et Maud dans leurs études musicales à l’académie de Malmedy. À tel point que qu’elle y a passé sa médaille de violoncelle et sa médaille de musique ancienne. Une vraie passion. En 2007, Françoise Detry fait une chute qui lui a laissé le bras gauche en très mauvais état et qui lui a obligé à arrêter le violoncelle. Ce fut un drame. En 2013, son mari et elle se sont séparés. Elle a alors vécu sept ans à Francorchamps. C’est à cette période que qu’elle s’est rappelée sa passion pour le dessin et que qu’elle a repris les cours à l’académie des beaux-arts de Verviers. En prenant de l’âge, Françoise Detry a pensé qu’il serait judicieux d’aller vivre plutôt dans un lieu où elle pourrait garder son autonomie le plus longtemps possible. C’est à ce moment que sa maladie est apparue. Maladie rare, neurologique (blépharospasme) qui oblige ses paupières à se fermer. Elle doit lutter pour ouvrir les yeux. Elle est donc en cécité fonctionnelle. Drame à nouveau, elle est obligée d’arrêter de travailler. Mais, très paradoxalement, elle a des moments de répit, à savoir qu’elle constate pouvoir continuer à dessiner. Le dessin est donc sa thérapie. Et c’est ce qui l’amène à nous aujourd’hui, à nous raconter cette belle aventure qui lui arrive en gagnant le 1er prix du concours international de dessin et de peinture pour malvoyants, prix Charles Emmanuel Schelfhout, et en exposant avec lui au Cercle des Beaux-Arts à Verviers.