La 56è édition d’Aubel-Thimister-Stavelot aura lieu du 5 au 7 août prochain. Cette épreuve par étapes pour juniors internationaux constitue l’un des rendez-vous cycliste marquant de l’été dans notre région. Pour la victoire finale, la course s’annonce plus ouverte que les années précédentes…
Epreuve de référence et très bien évaluée d’ailleurs par l’Union Cycliste internationale, la 56è édition d’Aubel-Thimister-Stavelot se déroulera du 5 au 7 août prochain. Cette épreuve par étapes pour juniors internationaux est l’une des plus réputées au monde. Pour sa sélectivité notamment ! 4 800 mètres de dénivelé en trois jours ! Ca va faire mal aux mollets ! " 4 800 mètres de dénivelé dont 2 624 rien que pour l’ultime étape de Stavelot avec au programme 9 côtes répertoriées dont Wanne, la Haute Levée, le Rosier, le Thier de Coo et enfin, à 8 kilomètres de l’arrivée, de nouveau Wanne mais par le versant ouest c’est-à-dire en venant de Trois-Ponts", détaille Mathieu Pirard, Directeur de course.
A bloc dès le premier jour
Les organisateurs ont reçu 64 candidatures ! C’est dire l’engouement qui entoure cette épreuve. Sur la ligne de départ à Aubel vendredi prochain, on retrouvera finalement 13 équipes belges et 16 équipes étrangères dont plusieurs équipes nationales. Deux équipes wallonnes font partie de la sélection : le Vélo Club Ardennes et le CC Chevigny. Au vu du parcours, les difficultés vont aller crescendo. Le vainqueur final devra être dans les starting blocks dès le premier jour ! " Tout coureur qui peut prétendre à un podium doit être présent dès le premier jour. Généralement, l’étape d’Aubel se termine par un sprint massif mais avec des moyennes qui dépassent les 42 km/h. Il faut rouler à l’avant les trois jours, c’est très clair ", explique Mathieu Pirard.
Qui pour succéder à Cian Uijtdebroeks ?
En jetant un œil sur les coureurs inscrits, difficile d’en sortir un du lot. A moins que le hollandais Max van der Meulen, dernier vainqueur autoritaire de la Classique des Alpes ne mette tout le monde d’accord. L’enchaînement d’ascensions devrait lui convenir en tout cas. Van der Meulen, un profil de coureurs que la Belgique recherche. " On l’a encore constaté dans le dernier Tour de France. Les grimpeurs ne sont pas très nombreux. C’est une volonté de la fédération d’essayer de déceler les talents de grimpeurs et de les confronter à une opposition étrangère. Et voir ainsi leur niveau..."
Eddy Merckx il y a tout juste 60 ans… David Gaudi en 2014, Remco Evenepoel en 2018, Cian Uijtdebroeks l’an dernier. Aubel – Thimister- Stavelot ne consacre en fait que de futurs grands champions. (Manu Yvens)