Le coureur hervien, qui évolue chez Intermarché – Wanty Gobert, se prépare à une belle saison dans le calendrier World Tour. Son équipe, qui a changé de nom avec l’ajout d’un nouveau sponsor principal, roulera en effet parmi la « 1ère division » cycliste, sur toutes les épreuves de renom, les Classiques, les grands tours, etc. « C’est mérité, cela faisait des années qu’on terminait 1er ou deuxième au niveau du classement juste en-dessous du World Tour. Alors, oui, Wanty Gobert a racheté la licence de CCC, mais la qualité est là, on a notre place parmi les meilleures équipes mondiales », sourit Loic Vliegen qui revient de deux semaines de stages en Espagne, et qui est notre invité - à distance - ce dimanche soir dans Vision Sports.
Il sent la forme progresser de semaine en semaine, même si le début de la saison est déjà perturbé par la pandémie. Le Challenge de Majorque prévu la semaine prochaine est reporté. « Je devrais entamer la saison au Tour de Provence, en février, puisqu’actuellement les courses en France sont maintenues. »
En regardant un peu plus loin, le Hervien se réjouit de rouler en Belgique. « Il y aura le Grand prix Samyn, puis les Flandriennes. Je vais évidemment sélectionner les courses qui me conviennent, je ferai l’impasse sur Paris-Roubaix notamment », sourit Loic, sachant que ce terrain-là ne lui convient pas. Aux contraires des Ardennaises, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège et même Amstel. « Ah oui, je donne rendez-vous sur les Ardennaises ! », se projette-t-il déjà.
Question grands tours, Intermarché - Wanty Gobert ne doit plus compter sur des invitations, et peut donc préparer sa saison en fonction de ces rendez-vous incontournables. « Pour ma part, je ne serai pas au Giro. A la base, je devrais faire le Tour de France, encore faut-il que je mérite ma place au sein de l’effectif à ce moment-là », analyse toujours avec beaucoup de lucidité le coureur de 27 ans, qui ne regrette aucunement son choix d’être resté dans la formation belge. Il aura un rôle de leader à assumer, avec, on l’espère, des bouquets prestigieux au bout du compte. « On va inévitablement courir différemment maintenant qu’on a intégré le peloton World Tour. Avec des coureurs qui auront le statut de leader, une équipe derrière, etc. »