Gros plan sur un nouveau sport qui fête ses 15 ans cette année, à savoir le Poull Ball, un sport créé par le Stavelotain François Poull et qui se joue avant tout dans les écoles. Un sport physique, qui repose aussi sur le pilier du fair-play.
Le Poull Ball fête ses 15 ans. Créé en 2009 par le Stavelotain François… Poull, il ne cesse depuis de se développer aux 4 coins du monde. Pratiqué essentiellement dans les écoles, ce sport tant aussi à sortir des murs des établissements scolaires, depuis qu’une fédération a été officiellement créée. Ces 15 ans, c’est presque l’âge de la maturité. « C’est vraiment un moment clé, ça commence à devenir international, il s’intègre dans les programmes scolaires. Les vertus du Poull Ball c’est davantage pédagogique, avec le fair-play qui reste au centre du jeu », confie François Poull, au moment de donner le coup d’envoi du grand tournoi annuel qui a e lieu comme chaque année au hall des Bressaix, à Stavelot, antre du RBC Stavelot, club de basket qui soutient le Poull Ball depuis ses débuts. « Le Poull Ball intègre tout ce qui est à dimension citoyenne, la solidarité, le fair-play, le respect des autres, c’est très important pour le jeu. » L’avantage du Poull Ball est aussi que le matériel est léger, pas besoin de gros investissements pour y jouer. « C’est un jeu ballon, avec un gros ballon de 55 cm de diamètre, le but du jeu est de la lancer sur la cible, un cube coloré, et une des particularités c’est qu’on peut attaquer des deux côtés. Donc on n’a pas un camp à défendre, on peut aller marquer d’un côté ou de l’autre. Les contacts sont aussi interdits, ce qui permet à tout le monde jouer, petits, grands, femmes, hommes. On a déjà eu des équipes de parents contre les enfants par exemple. C’est vraiment un sport pour tous », conclut François Poull. La dimension pédagogique, basée sur le respect et le fair-play, lui vaut aussi d’être soutenu depuis longtemps par le Panathlon Wallonie-Bruxelles, avec qui le Poull Ball partage les mêmes valeurs.