17.03.2020 : l'annonce qui a changé nos vies

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17.03.2020 : l'annonce qui a changé nos vies

Le 4 février 2020, le premier cas de Covid-19 était signalé dans notre pays. Un peu plus d’un mois plus tard, le 17 mars, la Belgique se préparait à entrer en confinement.

5 ans après le début de cette pandémie mondiale qui a profondément marqué la population belge, nous nous sommes plongés dans nos archives. Le premier reportage proposé dans cet article date du mois de février 2020, le dernier de la fin du mois de mai de la même année. Entre les deux, nous avons posé des choix, avec une volonté : celle de vous faire revivre les premiers moments de cette période qui a bouleversé nos vies. Comme chacun se souvient précisément ce qu'il faisait le 11 septembre 2001, chacun se souvient où il était le soir du 17 mars 2020.

Depuis le premier cas officiel de covid-19 détecté en décembre 2019 à Wuhan en Chine, il n'a fallu qu'un peu plus de trois mois pour que la Belgique fasse elle-même l'expérience des mesures strictes et du confinement mis en place à partir du 17 mars 2020 pour lutter contre le coronavirus. Le 4 février, le premier cas positif au coronavirus en Belgique est confirmé. Il s'agit de l'un des neuf Belges rapatriés de Wuhan, un quinquagénaire originaire de Flandre occidentale.

"Il n'y a aucune raison de céder à la panique, même si la vigilance reste de mise" (Maggie De Block, Ministre de la Santé) 

"On dénombre actuellement 40 personnes infectées par le nouveau coronavirus en Europe, dont un cas en Belgique. La situation doit naturellement être suivie de près", souligne-t-elle le 13 février.

C’est à ce moment que VEDIA réalise ses premiers reportages concernant le coronavirus. Est-il réellement plus dangereux que la grippe saisonnière? Faut-il s’alarmer?

La grippe bien plus problématique que le coronavirus
02:39

Depuis l’apparition du coronavirus en Chine, le sujet est traité sous toutes ses coutures. Un citoyen belge est aujourd’hui porteur du virus et l’inquiétude gagne du terrain. Il est donc important de rappeler que chez nous, un autre virus est considéré  comme plus dangereux, la grippe saisonnière. Cette dernière inquiète peu et pourtant les précautions sont de mises chaque année comme c’est le cas, encore, au Couquemont à Dison. La Maison de repos et de soins y porte un attention toute particulière surtout depuis que le virus a atteint son pic épidémique. 

Les personnes de plus de 65 ans restent les premières cibles du virus. " En Belgique, 1000 personnes décèdent chaque année du virus de la grippe. Heureusement, le vaccin permet de ne pas être atteint par la maladie. On insiste sur le fait que le vaccin est couvrant tout l’hiver et pour la période essentielle", explique Jean Collard, le médecin coordinateur de la MRS le Couquemont. 

 Au Couquemont des mesures sont prises chaque année. Les médecins traitants de chaque patient sont particulièrement sensibilisés au problème.  

 Le vaccin est donc de mise pour la plupart des résidents, mais la prévention joue aussi un rôle essentiel.  "On insiste fort sur le fait qu’il faut se laver les mains. On évite également que les patients ne se mouchent dans un mouchoir en tissu car les bactéries prolifèrent. Cela fait partie d’une tradition pour les personnes âgées mais elle est à éviter", précise encore le médecin Collard. 

Au Couquemont seules trois personnes ont refusé le vaccin cette année sur une centaine de patients. Une minorité qui prouve le bon fonctionnement de la campagne de vaccination menée par la MRS.

 

 

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Coronavirus: Faut-il vraiment s'inquiéter?
02:57

Le Coronavirus inquiète de plus en plus. En effet, il approche de notre arrondissement. 2 nouvelles personnes ont été infectées en Allemagne, à 50 kilomètres de la frontière belge. Il est difficile de croire que le virus ne traverse pas la frontière à un moment ou à un autre. Les réactions des habitants de l’arrondissement sont variées : certains se jettent sur les masques, d’autres se ruent vers les urgences.

Mais y a-t-il vraiment lieu de s’inquiéter ?

Au CHR de Verviers, tout le personnel médical se veut rassurant. Il est bien préparé à faire face à un éventuel premier cas. Tous les hôpitaux du pays ont une marche à suivre très stricte. "A la première suspicion, la personne est isolée pour éviter la propagation du virus et des tests sont réalisés pour confirmer la présence du coronavirus dans l’organisme. Si la personne a besoin d’être hospitalisée, elle sera transportée au CHU Saint-Pierre à Bruxelles. Dans la majorité des cas, le coronavirus ne demande pas une hospitalisation, car les symptômes sont bénins. Il suffit donc que le patient reste confiné chez lui pour ne pas propager le virus", explique Eric Brohon, le directeur médical du CHR de Verviers.

Il est utile de rappeler que ce coronavirus est loin d’être létale à 100%. Le taux de mortalité se situe aux alentours de 4% des personnes infectées. De plus, si vous êtes en contact avec une personne porteuse du virus, il est fort probable qu’il ne vous affecte pas. Cela dépend de votre état de santé général. 

Certaines personnes se ruent, malgré tout, vers les pharmacies pour acheter des masques. Dans les 40 pharmacies du réseau VPharma, les masques viennent à manquer. Les nouvelles commandes vont arriver, mais est-ce vraiment utile d’en acheter un ? "Un masque est utile pour les personnes qui soignent les malades. Cela peut être également utile pour les personnes contaminées afin qu’elles ne transmettent pas la maladie. Les masques vendus en pharmacie sont efficaces 8h, après il faut le changer. Ce n’est pas la solution de porter un masque dans la rue si vous ne voulez pas être contaminé par le virus", indique Chritine Barzin, la directrice opérationnelle du réseau VPharma.

La solution pour éviter de contracter ce virus est de se laver les mains régulièrement. Il faut également utiliser des mouchoirs en papier pour les jeter directement après l’utilisation. Avec un peu de chance, armé de ces conseils, vous passerez également à coté de l’épidémie actuelle de grippe qui peut rappelons-le, elle aussi être létale pour les personnes à risque.

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Le mardi 3 mars, un premier cas est signalé à l’hôpital Saint-Nicolas d’Eupen. C’est le début d’une tristement longue série : le nombre de personnes positives ne cesse de grimper. 

Les questions abondent, les chiffres grimpent
Face à la progression du covid-19, les pharmaciens sont, tout comme le personnel soignant, en première ligne. Ils conseillent et rassurent au mieux les personnes inquiètes par rapport à l’épidémie.

Covid-19: "On n'a jamais vu cela" selon une pharmacienne à Heusy
02:37

Face à la progression du covid-19, les pharmaciens sont en première ligne. Ils conseillent et rassurent au mieux les personnes inquiètes par rapport à l’épidémie. "Je pense que c’est la première fois que les gens sont aussi tracassés, explique Isabelle Joaquim Justo, pharmacienne V-Pharma à Heusy. C’est la première fois qu’il y a cette demande perpétuelle: que ce soit oralement, que ce soit par téléphone, on nous interpelle même lorsque nous faisons nos courses. Vraiment, on n’a jamais vu ça!" 

Si les questions abondent, les demandes en matière de matériel de prévention explosent. Notamment pour les masques et les gels désinfectants. Les réapprovisionnements sont réguliers mais insuffisants pour répondre aux nombreuses demandes.

Les thermomètres sont aussi fort demandés. 

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Si les questions abondent, les demandes en matière de matériel de prévention explosent. Notamment pour les masques et les gels désinfectants. Ce qui n’est pas sans conséquences sur certaines entreprises de la région. C’est le cas notamment de la société LubriGroup, installée à Verviers qui fabrique des savons et gels hydroalcooliques.

Verviers: la demande en désinfectant pour les mains explose
03:04

L’épidémie de coronavirus qui se répand chez nous a aussi des conséquences directes sur certaines entreprises de la région. C’est le cas notamment de la société LubriGroup, installée à Verviers, et qui fabrique dnas son département Lubri-Asept des savons et gels hydroalcooliques pour les hôpitaux et maisons de repos entre autres. Depuis le début de cette semaine, les stocks ont littéralement été vidés, les commandes se multiplient. Cette entreprise familiale qui produit les savons Degradoux et Hydro O2, et Alcool Gel + notamment, va augmenter sa production pour répondre aux besoins d’un marché qui s’affole au fil des nouveaux cas dépistés. 

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Le mardi 10 mars, 28 nouvelles infections ont été constatées ce qui porte à 267 le nombre de cas détectés en Belgique. Chez nous, comme ailleurs, les hôpitaux s’organisent pour limiter les contaminations. 7 tentes de la Croix-Rouge ont été installées devant les urgences pour identifier les patients suspects. C'est le cas notamment à la Clinique CHC de Heusy. 

Covid-19: la Croix-Rouge en renfort de la clinique CHC Heusy
02:00

Ce mardi 10 mars, 28 nouvelles infections du coronavirus ont été constatées ce qui porte à 267 le nombre de cas détectés en Belgique. Les hôpitaux s’organisent pour limiter les contaminations. 7 tentes de la Croix-Rouge ont été installées devant les urgences pour identifier les patients suspects. Notamment à la Clinique CHC de Heusy. 

L’objectif est de limiter au maximum la propagation du virus.

Cet appui de la Croix-Rouge pour une épidémie, de mémoire de directeur opérationnel, c’est une première.

Mais si ces mesures sont exceptionnelles, elles sont préventives. Nos soins de santé ne sont pas saturés.

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Au CHR Verviers, un conteneur est sorti de terre en l’espace de seulement 24 heures. À l’intérieur, toute l’infrastructure nécessaire pour recevoir les patients présentant des symptômes de coronavirus.
Un conteneur dédié au COVID-19 au CHR Verviers
02:35

Au CHR Verviers, un conteneur est sorti de terre en l’espace de seulement 24 heures. À l’intérieur, toute l’infrastructure nécessaire pour recevoir les patients présentant des symptômes de coronavirus.

L’installation d’un tel dispositif n’est pourtant pas obligatoire. Elle est née de l’initiative de l’hôpital lui-même. Sauf cas le nécessitant, aucune infirmière ne sera présente ici pour éviter autant que possible le nombre de contaminations. Les prélèvements seront donc tous réalisés par un seul médecin attitré.

Dépistages de patients symptomatiques

La plupart des personnes qui passeront par cet espace y seront envoyées directement pas leur médecin généraliste. Afin de ne pas entraver le bon fonctionnement des opérations, le personnel médical insiste : ne vous présentez pas à l’hôpital si vous êtes asymptomatique.

Même s’ils espèrent ne pas en avoir l’utilité, les membres du CHR Verviers se disent donc prêts à accueillir de potentielles personnes infectées.

(F.B. - stagiaire)

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Annulations en pagaille et premières mesures

Laetare de Stavelot, de Welkenreadt, de Sart-Tiège, carnavals de Goé et de Basse-Bodeux, Cavalcade de Herve, Crêtes de Spa ou encore Spa Rally, on assiste à une pluie d’annulations. Le jeudi 12 mars, le Conseil National de Sécurité décrète la phase fédérale de gestion de crise. Différentes mesures importantes sont prises pour limiter la propagation du virus. Parmi elles, la suspension des cours jusqu’au 3 avril. Mais ces 5 semaines de congé forcé ne font pas nécessairement sauter de joie les élèves. Exemple à l’école communale de Creppe.

Cours suspendus suite au coronavirus: les élèves spadois déçus
02:29

La mesure est historique: les cours de toutes les écoles sont suspendus dès lundi 16 mars prochain jusqu’au 3 avril, soit les vacances de Pâques.

Ces 5 semaines de congé forcé ne font pas nécessairement sauter de joie ces élèves de 5ème et 6ème primaire de l’école communale de Creppe. "Je suis quand même déçue et étonnée que cela arrive jusqu’ici, explique Alanis. On ne va pas trop avancer dans la matière, je ne vais plus voir mes copains... je n’ai pas trop envie".

Même son de cloche chez Arthur: "Je ne me réjouis pas trop car si on ferme les écoles, on a moins de matière et un peu tout de même car l’école, c’est un peu ennuyant".

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L’HoReCa est également touché de plein fouet. Le matin du 13 mars, le secteur se réveille complètement groggy, à l’image de ces trois établissements de la région verviétoise.

Covid-19: Le secteur Horeca se réveille groggy
03:11

Face à la propagation du Covid-19, l’Etat fédéral a décidé de prendre des mesures fortes. Fermeture des écoles, discothèques, cafés, restaurants et annulation de toutes les activités récréatives, qu’elles soient sportives, culturelles ou folkloriques, le pays est en crise. Un secteur est particulièrement groggy ce vendredi, c’est l’horeca. Exemple dans trois établissements de la région verviétoise. 

Audrey Degrange

 

 

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Conséquence de cette annonce, les grandes surfaces sont prises d’assaut dès leur ouverture ce 13 mars. Malgré les discours rassurants du secteur de la grande distribution, les Verviétois se ruent dans les rayons des magasins pour faire des provisions, dans la crainte d’une pénurie.
Coronavirus : le rush dans les magasins à Verviers!
01:53

Les grandes surfaces ont été prises d’assaut dès leur ouverture ce matin. Malgré les discours rassurants du secteur de la grande distribution, les Verviétois se sont rués dans les rayons des magasins pour faire des provisions, dans la crainte d’une pénurie. Une cohue qui a surpris ceux qui faisaient leurs courses habituelles. Petit coup de sonde du côté d’une enseigne du Boulevard des Gérarchamps. 

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Face à la propagation de l’épidémie, tout le monde y va de son petit conseil. Aucun symptôme de rhume, boire de l’eau chaude, autant de fausses rumeurs sur le virus propagées notamment via les réseaux sociaux. Dès lors, comment distinguer le vrai du faux?

Coronavirus : comment distinguer le vrai du faux ?
02:45

Face à la propagation de l’épidémie, tout le monde y va de son petit conseil. Aucun symptôme de rhume, boire de l’eau chaude, autant de fausses rumeurs sur le virus propagées notamment via les réseaux sociaux. « Il faut boire ça certainement. Il faut avoir un corps sain, c’est-à-dire qu’il faut bien s’entretenir, même bouger, il ne faut pas rester confiné chez soi sans aérer les pièces, etc. Il faut continuer à bouger, à s’entretenir. Aller marcher dans les forêts seul il n’y a aucun problème, même à deux ou trois. Ce qu’il faut éviter c’est les rassemblements de personnes que vous ne connaissez pas », insiste le Dr Michel Meuris, Président de l’AGEF. Même en extérieur, les rassemblements de plus de dix personnes sont aussi déconseillés. En ce qui concernent les manifestations du virus, elles peuvent être multiples : « Tout qui a un des symptômes, que cela soit un simple rhume qu’on appelle le bête rhume, même parfois une simple diarrhée, la fièvre bien entendu, les céphalées, les courbatures, les myalgiesÇa, ce sont tous les symptômes que l’on peut avoir soit isolément, soit en groupe. » Attention donc à faire le tri dans le flux d’informations qui circulent.

 

Des petits gestes pour se soigner

Pour lutter contre le coronavirus, de petites choses peuvent tout de même être faites à la maison, comme l’assure le Dr Meuris : « Il vaut mieux sans maintenir au paracétamol. Une bonne hydratation quand on a de la fièvre d’est important. Rester au chaud. Rincer régulièrement le nez avec de l’eau salée. Ce sont de simples conseils, mais qu’on peut faire chez soi avec beaucoup de facilité et surtout d’efficacité. »

Bilan dans notre région

Il est aujourd’hui impossible de donner un état des lieux précis des cas positifs dans notre région. Seuls les personnes hospitalisées et les médecins présentant des symptômes de fièvre sont testés. Si vous pensez être infectés, contactez donc votre médecin traitant, mais ne vous rendez pas à son cabinet, insiste le Dr Michel Meuris : « Ne croyez pas qu’on se débine comme on dit chez nous, mais le mieux c’est quand même de faire des consultations (téléphoniques). Votre médecin vous connait, il peut vous téléphoner s’il y a un problème, vous pouvez lui re téléphoner s’il y a un autre problème et il y aura comme ça des consultations téléphoniques. » Pour rappel, ne vous rendez pas non plus à l’hôpital et restez autant que possible chez vous. Il est donc vivement conseillé de ne pas s’exposer à des risques inutiles pour vous comme pour vos proches. (F.B. - stagiaire)

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17.03.2020 : l'annonce de Sophie Wilmès

Le 17 mars, le Conseil de sécurité décrète le confinement. La Première ministre Sophie Wilmès annonce, d'un ton grave, la mise sous cloche du pays. Une première depuis la Seconde Guerre mondiale. Juste avant l'annonce du confinement, la Belgique recensait 1.243 infections et déplorait 10 décès.

Dès le 18 mars à midi, la Belgique se retrouve en confinement strict. Les mesures sont donc elles aussi plus sévères. Restez à la maison est le mot d’ordre mais sortir est permis pour faire ses courses par exemple ou encore se rendre à la pharmacie. Pour veiller au respect de ces mesures, les policiers sont sur la brèche. Et du côté de la Zone de police Vesdre, c’est toute une adaptation qui a dû se faire sans pour autant surcharger les agents.

La zone de police Vesdre veille
02:28

Depuis hier midi, la Belgique se retrouve en confinement strict. Les mesures sont donc elles aussi plus sévères. Restez à la maison est le mot d’ordre mais sortir est permis pour faire ses courses par exemple ou encore se rendre à la pharmacie. Pour veiller au respect de ces mesures, les policiers sont sur la brèche. Et du côté de la zone de police Vesdre, c’est toute une adaptation qui a dû se faire sans pour autant surcharger ses agents. Mais le citoyen ne comprend pas toujours. " Depuis deux jours nos contrôles s’intensifient et nous rencontrons deux types de personne. D’abord des personnes qui sont conscientisées et qui nous demandent même si ce qu’ils font est juste. Ensuite il y a des personnes qui ne sont pas perméables à ce genre de mesures. Dans ces cas-là,  on doit être beaucoup plus répressifs et amener plus de sensibilisation", explique Claude Paque, le chef de corps de la Zone de police Vesdre.

 L’ensemble des policiers est concerné par ces nouvelles patrouilles Covid-19. Le travail pour certains est donc bien différent. Et les contrôles sont, aujourd’hui leur job numéro 1.

"Hier, par exemple, nous avions 8 patrouilles de deux personnes sur nos routes sur un horaire assez large. On contrôle aussi bien les commerces que les véhicules".

 

Les règles à suivre sont pourtant simples, restez un maximum à la maison, pas de regroupement. Pas de trajets non essentiels. Pas plus d’une personne par véhicule si la distance d’1m 50 ne peut être respectée, et ce n’est généralement pas le cas. Seules les personnes vivant sous le même toit peuvent se retrouver dans un même véhicule. Si ces règles ne sont pas respectées, les conséquences peuvent être lourdes.

Lourdes conséquences

" L’infraction donnera lieu à un PV qui sera directement envoyé au parquet et cela peut encore aller plus loin. En ce qui concerne les commerces, ou les restaurants, par exemple, s’ils enfreignent la mesure ils risquent aussi une sanction administrative et donc la fermeture définitive de l’endroit", affirme encore le chef de Corps

Si elle n’est pas décideur, la zone police Vesdre s’attend tout de même à des mesures encore plus strictes dans les prochains jours. Certains n’ont visiblement pas encore compris.

 

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Pour répondre à la pénurie de matériel de protection, on s'organise et on innove. A l'image de ce groupe de jeunes passionnés de technologie qui ne ménage pas son temps ni ses moyens du côté de Waimes et Malmedy. Sous l’impulsion du Waimerais Amaury Maréchal, ils produisent des dizaines de visières de protection en plastique, grâce à de nombreuses imprimantes 3D.

Malmedy-Waimes : des imprimantes 3D pour des visières de protection
02:58

Un groupe de jeunes passionnés de technologie ne ménage pas son temps ni ses moyens du côté de Waimes et Malmedy. Sous l’impulsion du Waimerais Amaury Maréchal, ils produisent des dizaines de visières de protection en plastique, grâce à de nombreuses imprimantes 3D. Soit depuis leur domicile, soit depuis l’Institut Notre-Dame de Malmedy qui met gracieusement ses propres imprimantes à la disposition de ces jeunes qui livrent les hôpitaux, infirmières à domicile, aides-soignantes et autres personnes actives en cette période de confinement. 

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A l’image de nombreux pays, le 20 mars, la Belgique ferme ses frontières aux touristes, sauf pour les déplacements essentiels. En d’autres termes, personne ne rentre et personne ne sort. Conséquence, les voyages sont annulés. Pour les agences, ces annulations sont synonymes de pertes. Mais elles s’arrangent pour limiter l’impact sur leur trésorerie. C’est le cas pour RTK Travel Center, une agence avec deux implantations à Herve et à Heusy.

Annulation à la chaîne dans les agences de voyage
03:07

Qui dit confinement dit voyages annulés. De nombreux pays ont fermé leurs portes aux touristes. Pour les agences de voyage, ces annulations sont synonymes de pertes. Mais elles s’arrangent pour limiter l’impact sur leur trésorerie.

Depuis le confinement, les employés travaillent à bureaux fermés ou de chez eux. Aucun client ne passe la porte. Les nombreuses annulations se font par téléphone. C’est le cas pour RTK Travel Center, une agence avec deux implantations à Herve et à Heusy.

Damien Keutgen, le directeur de cette entreprise, a vu son chiffre d’affaire diminuer bien avant le confinement. Les clients étaient de plus en plus réticents à réserver leurs vacances depuis février. Les pertes ont donc commencé à ce moment-là.

Le nombre d’annulations est énorme. Les agences de voyage croulent sous les remboursements. Pour éviter la faillite de ces entreprises, l’Etat a réagi en proposant des "bons pour". Dans le cas des agences de voyage, cela leur permet de proposer aux clients un bon pour le même voyage qu’ils avaient réservé valable pour une durée d’un an.

Une solution qui leur permet de ne pas perdre d’argent et de contenter le client qui prévoyait de partir. Le but est d’éviter les faillites dans le secteur, car les remboursements sont complexes. En effet, dès le paiement du voyage, une large partie de la somme va directement aux fournisseurs et n’est donc plus dans les caisses des agences.

Il est donc impossible pour les agences de rembourser directement. Elles demandent donc de prendre son mal en patience et d’attendre un peu avant d’être remboursées ou d’opter pour le bon. Cela sauverait les plus petites structures. (PJ)

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Apprendre à vivre confinés
Ils n’ont pas le choix. Les Belges doivent apprendre à vivre avec le confinement. Que ce soit pour le (télé)travail ou les (télé)études. Ce professeur de math de Herve a le don de maintenir ses élèves motivés... grâce à ses talents de magicien!
Herve : prof et magicien, il fait des tours de magie pour ses élèves confinés
02:27

Olivier Marenne est professeur de math dans une école secondaire à Visé. Mais l’enseignant hervien est aussi magicien. Si, durant cette période de confinement, il envoie bien-sûr des exercices à ses élèves, via internet, il a aussi décidé de leur transmettre des vidéos dans lesquelles il se met en scène et réalise des tours de magie. L’occasion pour lui de maintenir les liens sociaux avec ses élèves.

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Pour la pratique du sport…
Coronavirus : des cours de sport à distance pour garder la forme
02:58

Période de confinement oblige, les cours de sport sont annulés actuellement. Il n’empêche, sans braver les interdits pour autant, certains font preuve d’ingéniosité pour proposer gratuitement des cours à distance, via les réseaux sociaux. C’est le cas de Pascal Garnier.

D’une salle bien remplie, Pascal et sa femme Eli se retrouvent seuls, dans leur salon, face à l’objectif. Mais pour le coach, organiser des facebook live, c’était une évidence. Une manière pour le Pépin de continuer à pratiquer son métier, sa passion et, surtout, de ne pas laisser tomber ses élèves.

Ce jeudi soir, ils étaient plus ou moins 300 addictes à suivre son cours de hiit abdos-fessiers. Dont Stéphanie et son fils Etienne, ravis de pouvoir maintenir la forme et se divertir.

Renaud Collette

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… ou pour l’apéro, on fait preuve d’ingéniosité et de convivialité! A l’image de ce groupe "premier apéro du confinement", créé par Thierry Grumiaux, un instituteur verviétois. Le principe est de se photographier avec un verre à la main sur le coup de 19 h et de le publier sur le groupe. Ce qui devait être un petit groupe est rapidement devenu gigantesque. Plus de 170 000 personnes l’ont rejoint depuis sa création.

E-péro : un groupe verviétois atteint les 170 000 membres
02:54

Avec le retour des beaux jours, ce confinement est un coup dur pour les Belges. Certains voudraient en effet passer leur apéro en terrasse entourés de leur famille ou de leurs amis. Malheureusement, rien de tout ça n’est possible, il faut donc être inventif pour quand même en profiter. Les groupes d’"E-péro" se multiplient sur les réseaux. 

En effet, l’apéro, c’est sacré en Belgique. Alors à l’annonce du confinement les Belges se sont rassemblés sur les réseaux pour continuer cette tradition. C’est notamment le cas de Thierry Grumiaux, un instituteur verviétois, qui a créé le groupe "premier apéro du confinement".

Le principe est de se photographier avec un verre à la main sur le coup de 19 h et de le publier sur le groupe. Ce qui devait être un petit groupe est rapidement devenu gigantesque. Plus de 170 000 personnes l’ont rejoint depuis sa création.

Différents concerts en Facebook live ont été proposé aux membres, des discussions et des affinités se créent au fil des jours. De quoi aider les habitants de la province de Liège à bien vivre le confinement. Même en restant chez eux nos concitoyens arrivent à garder leur convivialité légendaire.

En voyant le succès de son groupe Thierry a voulu en profiter pour aider le personnel médical en proposant de leur faire des dons. Le lien est disponible sur ce groupe que vous pouvez rejoindre librement.

Thierry veut que son groupe reste bon enfant et supprime directement les commentaires négatif. Il tient à rappeler que ce n’est pas le lieu pour créer des polémiques.

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Privés de spectacles, de concerts, de représentations, de tournées les artistes sont eux aussi dans l'obligation de se ré-inventer. Chacun vit le confinement à sa manière, comme il peut. L'artiste Konoba a choisi la campagne de Stoumont comme source d'inspiration.

Confiné à Stoumont, l'artiste Konoba compose "In the Mirror"
03:17

Il a quitté temporairement la ville pour rejoindre la campagne. L’artiste Konoba a décidé de passer cette période de confinement dans la maison familiale, située à Stoumont.

Contraint d’annuler sa tournée (en compagnie de R.O.) en Turquie, Arménie et Géorgie, Konoba a vite dépassé ce moment de déception et compte bien mettre ce confinement à profit. Il a décidé de relever un défi artistique par semaine. Et le premier vient d’aboutir. En 7 jours à peine, l’artiste a composé, produit et mis en images son dernier single : "In the Mirror". Un morceau inspiré par la situation actuelle mais aussi par l’environnement qui l’entoure actuellement : la maison familiale et les forêts de Stoumont.

Stoumont, qui sera d’ailleurs aussi le fil rouge de son prochain challenge. A découvrir la semaine prochaine. (M.L.)

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Au début du mois d'avril, plus de 260 cas sont confirmés dans notre arrondissement. Comment le personnel soignant vit-il cette crise au quotidien ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans ce reportage réalisé grâce notamment à des images tournées dans les unités Covid du CHR Verviers.

L'unité Covid-19 du CHR: les soignants sur le front
06:43

Centre hospitalier régional: unité des soins intensifs. En quelques semaines, ce lieu que l’on connait tous, a tellement changé. La vague du Coronavirus est passée par là . Dans l’urgence, mais avec méthode, les espaces ont été remodelés: il y a deux zones, hermétiquement séparées: la zone propre, celle des patients dits ordinaires, et la zone sale, où nous nous trouvons. Celle des malades du Covid -19, la plupart intubés et sous respirateur, placés en coma artificiel. Pour y travailler, les soignants doivent subir, huit heures durant, un harnachement peu commode: tabliers, gants, masques, charlotte, visière en plexiglas, en croisant les doigts pour que cela suffise. La peur est maîtrisée, tenue à distance, en fonction des moments . La concentration est de tous les instants.

Et la peur, elle peut à nouveau croître en fonction des circonstances. Un changement de type de masques, ce vendredi , après notre tournage, l’a fait resurgir. Des masques KN95 remplacent les masques FFP2. Crainte chez les soignants. Volonté de rassurer du côté de la direction qui indique qu’ils ont fait l’objet de tous les contrôles.

Quant aux patients, ils nécessitent une surveillance permanente: placés dans le coma, ils requièrent sans cesse des soins , comme changer leur position pour qu’ils puissent mieux respirer.

Médecins et infirmières ou infirmiers, qui font preuve d’une maîtrise impressionnante, n’avaient sans doute jamais prévu se retrouver dans une telle extrémité. Pourtant ils assument. Pour eux, ce n’est pas héroïque, c’est simplement leur métier…

Un jour , ces lieux retrouveront leur physionomie normale, non sans jamais se défaire de la marque de cette période secouée. Quant aux soignants, ils auront été comme des phares allumés en pleine tempête, sur la côte déchiquetée de l’existence humaine face à l’épidémie. Certains enfouiront cela dans leurs souvenirs, d’autres l’auront écrit dans un journal quotidien. Il restera la reconnaissance, quand il n’y avait plus rien à quoi se raccrocher,  d’avoir été soigné et d’avoir été rassuré.

 

 U.O.

 

 

 

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Les mesures de confinement sont prolongées jusqu'au 3 mai. Seuls les magasins de bricolage et les jardineries peuvent rouvrir le 18 avril. Les visites dans les maisons de repos restent interdites. Un mois après le confinement, le nombre de cas confirmés en Belgique s'élève à plus de 36.000. Le pays dénombre plus de 5.000 morts.

Et d’ordinaire, faire son deuil est déjà une épreuve en soi. Mais en période de confinement, c’est un déchirement sans nom pour de nombreuses familles. Car, impossible de se rassembler pour rendre un dernier hommage à son défunt. Aux centres cinéraires de Welkenraedt et de Robermont fermés au public, on doit aussi s’adapter à cette pandémie. Les crémations étant toujours assurées.

Covid-19: L'impossible deuil...
03:34

D’ordinaire, faire son deuil est déjà une épreuve en soi. En période de confinement, c’est un déchirement sans nom pour de nombreuses familles. Car, impossible vu le coronavirus, de se rassembler pour rendre un dernier hommage à son défunt. Aux centres cinéraires de Welkenraedt et de Robermont aujourd’hui fermés au public, on doit aussi s’adapter à cette pandémie. Les crémations étant toujours assurées.

Audrey Degrange

Que ce soit à Welkenraedt ou Robermont à Liège, le constat est le même. Des parkings et des salles de cérémonie désespérément vides... laissant la place à un silence à la fois pesant et inhabituel en ces lieux pourtant dédiés au recueillement. «C’est assez impressionnant tant pour le personnel que pour moi car on n’a pas l’habitude de voir nos deux crématoriums dans une telle situation, explique Philippe Dussard, Directeur général de l’intercommunale Neomansio. En plus, on a souvent l’habitude de que nos centre cinéraires sont des centres de vie car nous accueillons énormément de personnes vivantes venues pour rendre un dernier hommage à leur proche. Aujourd’hui, il n’y a plus personne, ce sont uniquement des espaces techniques car on maintient l’activité de crémation. »

Avec en moyenne 8 crémations par jour à Welkenraedt et 17 à Liège, le nombre de personnes fréquentant d’ordinaire les sites se compte par moment par centaine, fermer les centres étaient donc une obligation. Mais un véritable déchirement pour Philippe Dussard et son équipe qui ne peuvent aujourd’hui plus assurer leur mission d’accompagnement des familles endeuillées. «Pouvoir rendre le dernier hommage ça fait partie du cheminement de deuil donc on axe très fort sur cet aspect avec une préparation importante faite avec ce que souhaite les familles. C’est vraiment très dur de faire le deuil de son proche. »

Et encore plus quand le décès est dû au covid-19, l’au revoir est là impossible...« Faut se rendre compte que les familles ont déjà vécu une grande difficulté dans le monde hospitalier, note Philippe Dussard. Il a des mesures de confinement donc un rapprochement qui est inexistant et puis si la mort survient, c’est pareil, on ne peut pas dire au revoir, ni voir le corps ou encore le toucher, c’est... »

Impuissant, c’est assurément le ressenti de ces professionnels dont l’émotion est palpable et qui doivent néanmoins poursuivre leur rôle de service public tout en prenant les précautions d’usage. « Les mesures, c’est la distanciation sociale des différents membres du personnel, quand ils doivent toucher certaine surface, on leur demande de porter des gants et quand ils sont amenés à décharger le cercueil et qu’ils sont proches l’un de l’autre, on leur demande de porter une visière et un masque. » conclut le directeur général de Neomansio. 

Des mesures inédites qui déshumanisent une nouvelle fois le processus du deuil car c’est aux entrepreneurs des pompes funèbres que sera d’abord rendue l’urne funéraire. La famille, en comité restreint, sera ensuite autorisée à organiser une brève cérémonie à l’extérieur pour un ultime adieu rapide et de loin...

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La situation dans les maisons de repos est parfois très compliquée en cette période de confinement. Plusieurs sont touchées de plein fouet par le Covid-19. D’autres, par contre, sont heureusement épargnées. Comme à la Résidence Ferdinand Nicolay à Stavelot.

Stavelot: Immersion dans la Résidence Ferdinand Nicolay en confinement
04:07

La situation dans les maisons de repos est parfois très compliquée en cette période de confinement. Plusieurs sont touchées de plein fouet par le Covid-19. D’autres, par contre, sont heureusement épargnées. Comme la Résidence Ferdinand Nicolay à Stavelot, où aucun résident ou membre du personnel n’est actuellement touché par le virus. Les 114 résidents sont évidemment confinés à leur étage, certains dans leur chambre, sans contact direct avec les familles à l’extérieur. Mais la vie continue, à l’intérieur, avec des animations, des ateliers cuisine par exemple, et une bonne humeur ambiante. Immersion dans la vie de cette résidence grâce au personnel qui nous a fourni ces images revigorantes de l’intérieur. 

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Comme il ne peut plus rentrer dans les maisons de repos pour y chanter ses chansons, le Dolhaintois Jacky Den a trouvé la solution : il gare sa camionnette dans la cour des résidences et propose un spectacle en extérieur, comme ici à la Résidence Saint-Joseph à Membach.
Le Dolhaintois Jacky Den en concert dans la cour des Maisons de Repos
02:46

Comme il ne peut plus rentrer dans les maisons de repos pour y chanter ses chansons, le Dolhaintois Jacky Den a trouvé la solution : il gare sa camionnette dans la cour des résidences et propose un spectacle en extérieur. Une manière pour lui d’apporter du réconfort aux résidents mais aussi de saluer le travail du personnel. Jacky, son frère Rocky et sa nièce Anne étaient en concert dans la cour de la Résidence Saint-Joseph à Membach, sur la commune de Baelen.

 

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Le 24 avril, le Conseil national de sécurité établit la stratégie de sortie. Si les circonstances le permettent, la Belgique pourrait commencer à assouplir progressivement les mesures.

Le 18 mai, la phase 2 du déconfinement est lancée. Deux mois après le début du confinement, le nombre total de contaminations s'élève à plus de 55.000 en Belgique et plus de 9.000 morts.
Au moment où s’amorce de plus en plus le déconfinement, il restera aussi le souvenir de lieux qui ont été, pendant deux mois, totalement vides et désertés de toute présence humaine. 

Homo disparitus, des lieux sans notre présence
02:18

Au moment où s’amorce de plus en plus le déconfinement , il restera aussi le souvenir de lieux qui ont été, pendant deux mois, totalement vides et désertés de toute présence humaine. 

Des lieux qui vont bientôt, d’ici quelques semaines, retrouver leur effervescence... Je vous propose une dernière promenade dans quelques endroits de l’arrondissement, comme on ne les verra plus.

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