La piscine communale de Herve va être rénovée entièrement. Si les travaux n’ont pas encore commencé, le dossier avance bien. Conséquence, pendant la durée du chantier, la Régie Communale Autonome (RCA) qui gère l’infrastructure, va devoir se séparer de 7 personnes qui travaillent actuellement à la piscine. Des licenciements qui, aux yeux d’un conseiller communal socialiste, soulèvent des questions.
La piscine communale de Herve va être agrandie et entièrement modernisée. Mais ce n’est pas encore pour tout de suite, les travaux pourraient commencer début de l’année 2025 et dureront au moins un an. Impossible évidemment de poursuivre quelconque activité sur le site pendant le chantier. Le personnel qui y travaille actuellement va donc être licencié par la RCA dans des conditions qui restent en travers de la gorge du conseiller communal d’opposition (PS), Jean-Claude Dumont. " Toutes les pistes sont pas été explorées pour éviter ces licenciements. Même si la commune dit qu’il y aura des possibilités de réengagements, rien n’a été signé. C’est le flou artistique. Nous estimons que le facteur humain doit primer alors que la commune ne se base que sur l’aspect financier, à savoir une économie de 300.000 euros. Selon nous, les personnes licenciées pouvaient être recasées dans d’autres communes ou d’autres piscines communales ».
Du côté des autorités communales, dont dépend la RCA, le son de cloche est évidemment bien différent. Le Bourgmestre de la ville, Marc Drouguet l’affirme, des discussions préalables ont eu lieu avec les personnes concernées par ces licenciement et des garanties leur ont été apportées. « Le but est de pouvoir compter sur ces personnes après la fin des travaux. Nous leur promettons qu’elles seront réengagées à l’issue des travaux, que nous tiendrons compte de leur ancienneté. De plus, ils seront prioritaires en cas d’ouverture d’un poste au sein de la commune, que ce soit dans le pôle administratif ou le pôle ouvrier. »
Manque de respect envers les droits des travailleurs, selon le conseiller communal socialiste, simple sortie politique selon le bourgmestre, les avis concernant ces licenciements divergent.
En attendant avec l’obtention du permis, le dossier franchit une nouvelle étape. Pour rappel, le coût du projet s’élève à un peu plus de 4 millions, subsidié à hauteur de 2 millions d’euros.
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