Didier Lousberg est un Verviétois pure souche. Cet instituteur a passé son enfance dans le quartier de Pré-Javais, l’un des plus touchés par les inondations des 14, 15 et 16 juillet dernier. Au lendemain de celles-ci, , bouleversé par ce qui s’était passé, il a ouvert un des premiers centres d’aide aux sinistrés à l’athénée Thil Lorrain où il enseigne aujourd’hui. Quand Claire Marquet, une autre Verviétoise, publie photos et témoignages sur ces inondations, ce recueil fait écho chez lui.
Des contacts se nouent alors entre Claire Marquet et Didier Lousberg. Et quand très rapidement les 5000 exemplaires de la brochure de la première s’épuisent, le second lui propose d’en tirer 500 nouveaux exemplaires, mais en espéranto, une autre de ses passions.
Cette langue universelle créée à la fin du 19e siècle par Lazare Louis Zamenhof et portée par un idéal et des valeurs universelles veut passer outre la barrière des langues et des tensions qu’elles engendrent.
Les bénéfices de la vente du livre « Verviers, la cité perdue... » en espéranto seront versés à l’asbl Les Amis du Val de Vesdre dont l’objectif est de fédérer tous les sinistrés des inondations de juillet dernier.
B. Lousberg