Après un premier livre automobile sur l'édition 1924 des 24h de Spa, la maison d’édition MGBX média sort son deuxième livre. Il s’agit d’une réédition d’un ouvrage de Claude Yvens sur l’histoire de Mangombroux, sorti en 1996. Le Verviétois a remis son travail à jour, avec de nombreuses anecdotes.
Mangombroux – 100 ans – 7 siècles, c’est le deuxième livre de MGBX Media. 28 ans après l’édition d’un premier livre consacré à son village natal, Claude Yvens a décidé de ressortir une seconde version plus actuelle et surtout avec un regard neuf sur l’histoire de Mangombroux. « Quand j’avais écrit il y a 28 ans, il n’y avait pas internet. Ce nouvel outil m’a permis de trouver des informations supplémentaires sur le village. Et puis j’ai rencontré de nombreuses personnes qui avaient des photos inédites. Il y a une centaine de personnes qui ont contribué à faire du livre ce qu’il est aujourd’hui. On a beaucoup travaillé sur la mise en page, de manière à ce que ce soit très fluide et que le lecteur se sente bien dedans. Le but c'est de donner l'envie de prendre le livre et de sortir dans Mangombroux », explique Claude Yvens, l'auteur du livre.
« La paroisse a créé l’identité de Mangombroux »
L’ouvrage de 128 pages retrace l’histoire de Mangombroux avec plus de 200 illustrations. Une histoire qui débute au 14e siècle, avec l’installation d’un moulin. Mais c'est à la création de l’unité paroissiale, en 1924, que l’identité du village s’est formée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Mangombroux est tout sauf un village comme les autres. Sans jamais former de commune à part entière, il rassemble 10% de la population verviétoise. « Il y a 100 ans, l’église de Mangombroux a été construite et puis la paroisse du village s’est formée. D’ailleurs, c’est la paroisse qui a créé l’identité de Mangombroux puisque Mangombroux était écartelé entre les communes de Heusy, Stembert, Polleur et Jalhay », poursuit Claude Yvens.
« Le vainqueur du Tour de France est venu faire des compétitions à Mangombroux »
Au-delà des nombreuses photos parfois même inédites du village, ce qui fait la grande richesse de l'ouvrage, ce sont les différentes anecdotes croustillantes. « On serait peut-être étonné d’apprendre que le vainqueur du Tour de France est venu faire des compétitions à Mangombroux. Il y avait un Vélodrome, il y a d’ailleurs la rue du Vélodrome. Et ce vélodrome avait une grosse grosse réputation. Dans les années 20, l’ancien vainqueur du Tour de France venait faire des courses sur piste. Tous les Verviétois venaient à Mangombroux pour le vélodrome. Parfois, il y avait jusqu’à 5000 personnes. Les gens venaient aussi pour la piscine de Mangombroux qui a fermé ses portes il y a une vingtaine d’années. Mangombroux était un lieu de loisir important pour la population verviétoise », relate l'amateur d'histoire.
D'où vient le nom du village ?
Mais d’ailleurs, le nom si particulier de Mangombroux fait référence au terrain marécageux sur lequel le village s’est construit à partir du 14e siècle. « Broux, comme la rue du Broux, ça signifiait marécage. Le mangom, en Wallon, cétait le boucher. Il y a d’ailleurs la place de l’Abattoir qui est au bord du ruisseau de Mangombroux. Donc le Broux des Mangons c’était là, où il y avait un marécage et où on équarrissait des bêtes », détaille-t-il.
Sorti début octobre pour la fête de l’unité paroissiale, plus de 200 exemplaires ont déjà été vendus. Mais Claude Yvens pense déjà à son prochain livre. Il abordera les talents du designer automobile verviétois, Paul Breuer. Sortie prévue pour le printemps prochain.