Pour le MR, les chiffres sont en baisses partout dans le pays. À Bruxelles, le parti doit faire face à une perte de 5 sièges. Même scénario en Wallonie où le mouvement réformateur se retrouve largement derrière le PS avec 21,53% soit une baisse de 5,3 pourcent. Mais le parti se dit toujours debout. Les tendances restent positives surtout par rapport aux sondages qui annonçaient bien pire.
Toujours premier parti à Verviers
Du côté de la circonscription de Verviers par contre et ce malgré une perte de 4:90% , le MR reste loin devant tout comme Pierre-Yves Jeholet et ses 16.627 voix.
Les réformes, causes de la perte d’électeurs?
Une victoire en soi qui doit tout de même faire face à une perte d’électeurs un peu partout dans le pays.
Le choix et le vote de certaines réformes sont sans doute la cause de cette perte de terrain. Mais c’est un risque que le parti ne regrette pas. " On a fait un choix pour éviter un blocage du gouvernement fédéral de partir en étant le seul parti francophone au niveau du parlement fédéral. Quand le CDH a débranché la prise au niveau du parlement wallon on a voulu sauter dans le bateau en voulant prendre nos responsabilités. Donc on a été très loin dans un certain nombre de thématiques. Ça ne plaît pas à tout le monde. On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. Certains électeurs nous le font payer. Peut-être parce aussi, comme je l’ai dit, parce qu’on n’a pas été assez didactique. On n’a pas assez expliqué les choses. Mais les résultats sont bien loin de ce que certains nous prédisaient", explique Maxime Degey.
Alliance impossible avec les extrêmes
Avec les montées en puissances des extrêmes, les discussions pour de futures majorités s’annoncent compliquées. Mais une chose est sûre, en Wallonie ou au Fédéral, le MR refusera de s’allier aux extrèmes. Qu’ils soient de droite ou de gauche.