Programmer un petit robot afin de le guider tout au long d’un parcours d’obstacles, c’est le défi relevé par les élèves de 3ème et 4ème primaire des écoles communales de Bruyères et Bolland ce jeudi matin. Une prouesse qui demandait notamment de la concentration et de l’entraide.
Après plus d’une heure de travail de programmation, le pari est réussi! En guidant leurs robots jusqu'à la centrale d’énergie, les élèves des écoles de Bruyères et Bolland ont sauvé le village de Bois-Carton. Il est à nouveau alimenté en électricité.
Mais la tâche n’a pas été simple. Car mener le robot là où on le désire demande de la réflexion. « C’était difficile mais cela a été. Le plus compliqué était le passage dans le tunnel », raconte Louis, élève à l’école de Bruyères. « On a été obligé de faire demi-tour car notre robot était bloqué par une porte », rajoute Nell, élève à l’école de Bolland.
Il faut décortiquer le problème
Concentration, maîtrise de l’ordinateur et du langage de programmation, l’exercice réalisé ce matin fait appel à une série de compétences. La capacité d’analyse est sans doute la plus importante. « Il faut vraiment répertorier tous les cas. En fonction de cela il faut donner des ordres au robot. C’est souvent cela qui est compliqué pour les jeunes. Ils ont tendance à foncer et à programmer sans penser à toutes les situations. Il faut décortiquer le problème, analyser et donner les bonnes solutions au robot », explique Xavier Leclercq, instituteur en charge du numérique pour les écoles communales de Herve.
Ce que les enfants retiennent le plus, c’est la collaboration et l’entraide
Mais impossible d’y arriver seul. Si chaque groupe d’élèves guide son propre robot, les équipes doivent impérativement se coordonner pour atteindre ensemble le but final. L’entraide est indispensable pour concrétiser l’objectif commun. « Ce que les enfants retiennent le plus, c’est la collaboration et l’entraide. Il doivent travailler ensemble, se mettre d’accord. Au niveau du savoir-être c’est très important. Quant à l’utilisation du robot, ce qui est primordial pour eux, c’est d’anticiper », renchérit Sandrine Defourny, institutrice à l’école de Bruyères.
Peu à peu, le robot thymio se fait une place de choix dans les classes de primaire. Durant cette semaine, les élèves de 3ème et 4ème des écoles de Bruyères, Bolland, Xhendelesse, La Minerie et Froidthier l’ont en tous cas adopté.