Après avoir reçu ses 12 homologues wallons dans le cadre des Journées des Parcs naturels wallons la semaine dernière, le Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel a accueilli aujourd’hui ses collègues allemands au sein du Parc naturel germano-belge Hautes Fagnes-Eifel. Au programme, une journée d’échanges d’expérience et d’idées tournées autour des collaborations transfrontalières qui sont plus que nécessaires.
Les espaces protégés du parc naturel Hautes Fagnes-Eifel n’ont pas seulement d’importance à l’intérieur de nos frontières. Depuis bon nombre d’années, le Parc a noué des collaborations transfrontalières avec ses voisins allemands de la Rhénanie du Nord-Wesphalie et de la Rhénanie-Palatinat. Ensemble, ils forment le Parc naturel germano-belge Hautes Fagnes-Eifel et leur coopération est primordiale.
Ce mercredi, des dizaines de personnes (allemandes et belges) se sont réunies pour échanger des idées, des solutions, concernant les espaces protégés et leur mise en réseau. Des échanges riches pour l'avenir des parcs germano-belge. « On a essayé de renforcer la collaboration assez fortement ces dernières années. On a créé une ligne directrice commune, un plan de gestion commun, dans lequel il y a des projets bien définis qu’on veut mettre en route jusqu’en 2030 », précise Dominik Arens du Parc naturel Hautes-Fagnes Eifel. De l’autre côté de la frontière, cette collaboration est vue, aussi, positivement. « La présidence du parc naturel est très soucieuse de renforcer la coopération transfrontalière et pour cela, il faut mettre en œuvre des projets concrets et cette deuxième académie est l'un de ces projets. Mais je pense qu'il est également important que d'autres projets, que les citoyens puissent expérimenter, soient mis en œuvre », explique Manfred Poth, le président du Parc naturel Nordeifel.
La création de corridors vient aussi renforcer cette coopération transfrontalière. Des habitats pour la faune et la flore locales peuvent y être créés, préservés et améliorés grâce à des effets de synergie car la faune, comme la flore ne s’arrête pas aux frontières, et il est essentiel d’y penser.