Il y a quelques semaines, Terrac, la société jalhaytoise de terrassement et démolition, affirmait abandonner l’idée d’une usine de concassage dans le zoning de Stembert. Malgré ces affirmations, les riverains émettent toujours des doutes quant à la véracité des propos. Longtemps resté silencieux, le gérant de Terrac et son porte-parole veulent, aujourd’hui, s’expliquer.
C’est une enquête publique qui avait déjà fait grand bruit en août dernier, celle concernant l’installation d’une usine de concassage dans le zoning de Stembert. Depuis quelques semaines, une nouvelle enquête est en cours. Et malgré la décision de l’entreprise de supprimer le concassage, les riverains peinent à y croire. L’entreprise veut aujourd’hui apaiser les choses. « Nous avons certainement manqué de communication lors du premier permis car pour Romain Hansay et Claudy Manguette, les gérants de l’entreprise, ce n’est pas quelque chose qu’ils réalisent tous les jours. Ils n’ont donc pas voulu commettre cette erreur une seconde fois. Une rencontre avec certains riverains a été faite, mais il est vrai que nous ne sommes pas toujours accueillis, malheureusement, de manière favorable » explique Pierre-Yves Dauvister, le porte-parole de Terrac. « Nous le garantissons, il n’y aura pas de concassage. Nous l’avons officialisé également auprès du collège communal. Et pourquoi ne faisons-nous pas un nouveau permis? Car, d’un point de vue économique, cela engendrerait des coûts très importants pour une PME qui est en plein développement ainsi qu’un temps qui a déjà été très précieux », ajoute encore le porte-parole
De ce projet, Terrac « en a besoin pour poursuivre son développement ». Cette société de démolition et de terrassement née en 2014 au départ d’une exploitation agricole, emploie, aujourd’hui, une quinzaine de personnes, mais les lieux ne sont plus adaptés pour leurs activités.
Deux bâtiments pourraient être construits du côté de Stembert. Un dédié à l’entretien des véhicules et au stockage de matériel, l’autre, destiné au tri et à la valorisation des déchets de construction. Et l’entreprise l’assure, encore, aucune terre polluée ne pourra y être déposée. « En Wallonie, les terres sont tracées et doivent être valorisées dans chaque site récepteur agréé par la Région wallonne. On a chaque fois des bons de transport dès qu’on prend un camion de terre. Notre installation ne sera jamais qu’un relais entre le site récepteur et le chantier », assure Romain Ansay, l’un des deux gérants de Terrac SRL.
Dans ses plans, l’entreprise a également prévu une zone de stationnement pour éviter tout encombrement à l’entrée du site. Dès l’obtention du permis 6 personnes supplémentaires pourraient, également, être engagées au sein de la société