Dans le creux de la vague depuis la trêve avec 4 défaites sur leurs 5 derniers matchs, Pepinster reçoit Ciney. C'est un affrontement choc entre deux équipes au coude-à-coude au classement de la TDM2.
C'est une belle affiche au Hall du Paire ce samedi soir. Le 6e de TDM2, Pepinster affronte Ciney, 7e au classement. Ce match peut basculer d'un côté comme de l'autre. Et du côté des Pepins, le ballon circule bien en ce début de partie. Ils ont aussi la main-mise sur le rebond offensif. Ça leur permet de ressortir à trois points et de sanctionner leurs adversaires. Adversaires qui sont rugueux en défense, mais qui ne se comprennent pas...
Les Bleus en profitent pour faire ce qui fonctionne le mieux jusqu'à présent : rentrer leurs trois points. Mais une fois les idées remises en place, les interceptions font du bien à Ciney. Ici, Maillard écrase un dunk en contre-attaque. Et l'action suivante, c'est depuis derrière la ligne à trois points que le pivot fait mal à Pepinster. Le momentum est complètement du côté des visiteurs. Leur ailier est en feu, joue tous ses un contre un et bat ses défenseurs à mi-distance. C'est le 3e sur ce premier quart-temps. « On a réussi à avoir de bonnes sensations offensivement. Mais l’adversaire est très intelligent, ils ont su faire des ajustements défensifs. Leur défense de zone nous a posé problème », explique Yohan Balthazar, coach du RBC Ciney.
En plus de leur zone, les locaux jouent plus à l’intérieur de la raquette. Ils sont très agressifs au panier pour chercher des points faciles. Mais le revers de la zone est le rebond défensif. Ils concèdent 7 rebonds aux Cinaciens sur ce 2e quart-temps, ce qui leur permet de rester dans le match. Malgré tout, en attaque, les bleus exécutent leurs systèmes. Et en sortie de temps-mort, c'est Nyssen qui convertit avec la faute. Avec 6 secondes sur l'horloge, Gielen se fraie un chemin jusqu'à l'anneau et permet au sien de rentrer aux vestiaires avec seulement 4 points de retard. 44 à 40. « On sait qu'on a un déficit de taille et athlétique donc on doit compenser par de la rigueur et de l'intelligence de jeu. Et on y est parvenu », soutient Pascal Horrion, coach du RBC Pepinster.
Clairement la victoire fait du bien. Elle est collective
Ils y sont aussi parvenus grâce à une adresse à trois points létale en ce début de seconde période. Delsaute plante le premier. Et c'est ensuite Francoeur qui emboîte le pas pour donner 14 points d'avance à son équipe. Les shoots à mi-distance continuent de rentrer du côté des blancs, mais ça ne leur permet pas de recoller au score. Les Pepins continuent à faire pleuvoir les trois points, mais varient aussi avec des pénétrations pour se défaire de la surpression Cinacienne. « Je pense qu'en première mi-temps, on était bien offensivement. Mais je pense qu'on a oublié une règle essentielle, pour passer devant l’adversaire, il faut encaisser moins. On a pas réussi à faire des stops. On court derrière le score tout le temps », constate Yohan Balthazar.
Avec +17 au marquoir, les bleus contrôlent le rythme de la rencontre. Ils jouent toujours autant en équipe, font tourner le ballon et rentrent encore des tirs primés, comme au 3e quart-temps. Ciney s'est battu jusqu'au bout, mais n'a pas su renverser la tendance. Au micro, Jordan Maucourant, joueur du RBC Pepinster assure : « On a su dérouler en seconde mi-temps. On a bien joué derrière et devant, nos shoots rentraient. Aujourd'hui, clairement la victoire fait du bien. Elle est collective.»
Une victoire collective marquée aussi par une très belle réussite extérieure et une défense étouffante. En 2e mi-temps, Ciney n'a pas fait le poids. Score final : 85 -72.