130 000 visiteurs, 4 jours de festival, la 27e édition des FrancoFolies de Spa s’est clôturée dans la huit de samedi à dimanche. Malgré une fréquentation moindre qu’en 2019, les organisateurs sont satisfaits de cette année durant laquelle il a fallu renouer avec un public cible touché par les événements de ces dernières années.
Pour leur dernière édition en tant que directeurs du festival, Charles Gardier et Jean Steffens ont été confrontés à un véritable challenge. Moins d’intermittents du spectacle, une ville d’eaux en travaux. Les Francos ont tout de même réussi à avoir lieu. " Les deux premières journées ont été compliquées. On a eu aussi la malchance d’avoir deux journées pluvieuses. Mais au bout du compte, un final en apothéose et des artistes, surtout belges, qui ont été incroyable. On voulait vraiment les programmer. Ils ont été les véritables têtes d’affiche", explique Charles Gardier, Directeur des Francofolies de Spa.
Les artistes belges ont été les têtes d’affiche
"On a travaillé au niveau graphique, architectural et scénographique pour mettre en place un projet qui soit dans le respect des monuments, des sites et de la circulation actuelle. Le résultat est positif. Je pense qu’on a réussi le pari... ", explique Jean Steffens, Directeur des Francofolies de Spa.
Une affiche remplie d’artistes belges connus et moins connu. Les Francos c’est aussi la découverte d’artistes en pleine ascension de notre cru. Même si les commerçants ont été moins satisfaits des retombées économiques directes du festival durant la journée, les festivaliers ont vécu une expérience musicale de qualité sur le site et dans Spa après le festival.
Un ADN à perpétuer
Comme prévu, les deux directeurs passent le flambeau mais resteront dans l’organisation. Charles en charge de la programmation, Jean avec les entreprises partenaires. Yoann Frédéric sera quant à lui aider par ses deux acolytes tout en prenant leur place à la direction. L’accueil des festivaliers sera perfectionné avec une affiche de qualité et des à-côtés plus nombreux.
Les organisateurs ont en tout cas intégré certaines critiques lorsqu’elles étaient fondées et nuancées pour que la prochaine édition soit encore plus belle. (Pierre Jacquet)