Le compte à rebours est lancé. Nous sommes à moins de 48h du début des premiers concerts. Une septantaine de prestataires travaillent d’arrache pied pour que tout soit prêt. Aurore et Bastien, par exemple, sont des « scaffers », autrement dit : ils montent. " Pour le moment nous sommes occupés à faire en sorte que le vent n’arrache pas les bâches et que la structure reste tendue pour une question de sécurité", explique Aurore qui explique vouloir éviter à tous prix le scénario du Pukkelpop en 2011.
Une semaine, c’est le temps qu’il faut pour monter la scène Pierre Rapsat et les trois autres scènes des Francofolies. Le planning est rigoureux. " Il ne faut rien oublier ! C’est beaucoup de camions qui arrivent avec du matériel à installer correctement. Il faut prendre vraiment beaucoup de précautions. Tout est important ! Surtout dans la manière de travailler. C’est pour cela que nous faisons appel à beaucoup de professionnels. On commence par le sol, on construit les planchers, on plante les tours, on construit le grill, on installe les bâches et puis, c’est tout le travail de finition", explique Olivier Balthazar, Responsable des scènes.
Tenir compte d’une météo parfois capricieuse
D’abord la scène puis viendra les éléments moteurs, le son, la lumière, la régie. C’est beaucoup de boulot en très peu de temps. C’est aussi beaucoup d’effort. Le poids du matériel est conséquent. " Rien que la scène a son propre poids. Elle doit peser une trentaine de tonnes. Et puis, on vient y installer du son, de l’éclairage, des effets spéciaux".
Sans oublier une météo parfois capricieuse. Le vent est leur pire ennemi. Pour pimenter le tout, il y a aussi des consignes, des éléments extérieurs à prendre en compte. " On est dans la ville, dans un parc classé. Et donc, on a des contraintes au niveau du temps, du respect du lieu ".
Rien n’est négligé. Tout est fait dans le moindre détail pour que les milliers de Francofous puissent vivre les concerts de leurs idoles dans les meilleures conditions possibles. (Renaud Collette)