Les Francofolies de Spa sont à peine clôturées que les festivités se poursuivent dans notre région. Du 18 au 21 août, ce sera au tour de Malmedy de s’ambiancer avec son festival Vibrations. Une 13ème édition dont la tête d’affiche sera le mythique groupe des années ’80 Emile et Images.
Audrey Degrange
Fini le climat anxiogène liée à la crise sanitaire, place à la liberté et au soulagement, c’est ainsi que s’annonce cette nouvelle édition de Vibrations. Un festival qui cette année encore, offre 4 jours durant plus de 50 concerts gratuits brisant toutes les cloisons et brassant toutes les musiques. « Toutes les musiques, tous les styles et toutes les générations souligne Jean Steffens, coordinateur du Festival Vibrations. C’est important pour nous car à Malmedy on a l’expression de toutes les formes de cultures que ce soient les fanfares, les harmonies, les brass band d’un côté mais aussi on va naviguer dans le jazz, dans le blues et dans des secteurs un peu différents. »
Comme l’univers urbain le jeudi avec des groupes et des talents de notre région à l’image de Daos qui se voit offrir pour la première fois l’opportunité de se présenter devant le public dans des conditions identiques à celles des artistes professionnels. « C’est vraiment une opportunité en or surtout pour moi qui suis né à Malmedy, s’émeut Yann Melchior du groupe Daos. Je ne sais que dire tellement je suis heureux de participer à ce festival et oui, je vais essayer un maximum de profiter du public et de ces conditions qui s’offrent à moi.»
Le vendredi sera celui des cover et des tribute avec les Beatles by Abbey Road et un petit coup de coeur de l’organisation pour Mother Mercury qui reprend les tubes de Queen. « Ce type qui chante Queen c’est une copie au niveau de la voix et du corps. On lui met une perruque et une moustache et c’est Freddie. Il y a un mimétisme qui est inimaginable sans parler de la qualité vocale. C’est un transport dans l’univers de Queen et de Freddie Mercury », s’enthousiasme Jean Steffens
Samedi, place à une tête d’affiche indémodable et pour le coup, une vraie de vraie, le groupe Emile et Images. « C’est un retour fort attendu dans la région. Ils étaient passés à Aywaille il y a 4 ans. Je crois que si on doit voir un truc un peu dingue voire démoniaque et je fais le jeu de mots à dessein, ça va être le feu. Les démons de minuit, Maîtresse et Gold, c’est un rassemblement, une usine à tubes que l’on va retrouver le samedi. Le dimanche sera lui plus familial », conclut le coordinateur.
Depuis 2007, plus de 4500 artistes ont été accueillis sur les scènes de Vibrations réjouissant à chaque fois près de 20 mille festivaliers. Une jauche que le festival à l’ambition cette année de dépasser.