Après les artistes jeune public pour le scolaire, le festival stavelotain « Une chanson peut en cacher une autre » donne la parole à celles et ceux qui parlent aux grands. « Bertier », un collectif belge indépendant, ouvre le feu. Son chef d’orchestre, Pierre Dungen, conte des histoires d’amour au fil des quatre éléments. Après l’eau et l’air, et avant la terre, voici le feu.
Beauté de la mélodie et exigence du verbe, voilà le lien entre tous ces artisans de la chanson francophone qui construisent une carrière de proximité avec le public.
Ben Herbert Larue est bien un jongleur de mots. En utilisant leur sens, leur double sens, leur contresens, cet artiste français, avec ses deux complices, accroche l’humain au creux de sa main avant de nous atteindre en plein coeur.
Ces vendredi et samedi, c’est déjà la dernière ligne droite du festival avec deux soirées de deux concerts , et toujours de l’humain et des poings levés. (B. Lousberg)