Le secteur de la construction engage, encore, et toujours. Et même des femmes, motivées, pour travailler dehors ou au volant d'un camion, pourquoi pas. Rencontre avec Alisson et Célia, deux femmes qui travaillent chez Nelles.
Alisson travaille depuis un peu plus d'un an comme conductrice de camion, elle effectue les trajets pour approvisionner la centrale en béton d'Eupen de NB Béton, filiale béton de Nelles Frères SA et Bodarwé, deux sociétés malmédiennes. Alisson va d'ailleurs signer son CDI. "J'étais déjà dans la construction à la base, je travaillais comme cariste, et là forcément je croisais pas mal de chauffeurs qui m'ont donné l'opportunité d'apprendre avec eux. J'ai passé mon permis. Ça me plaît tellement que je voulais faire ça au quotidien", sourit la maman de trois enfants, épanouie dans son métier. De son côté, Célia, 15 ans, est elle en apprentissage IFAPME, elle travaille dehors, en voirie, depuis le mois de septembre. "On me dit souvent que ce n'est pas le métier le plus facile, mais moi je veux juste montrer que je suis capable de la faire, que toutes les femmes sont capables de le faire. il faut juste avoir l'envie ", nous confie, déterminée, Célia sur un gros chantier à Petit-Rechain.
La pénurie de main d'oeuvre se fait elle aussi sentir dans le secteur de la construction. Beaucoup l'ignorent mais les femmes représentent plus d'un tiers des fonctions intellectuelles dans la construction. Un chiffre qui ne fait qu'augmenter. Par contre, elles ne constituent qu'un pourcent du personnel ouvrier. La faute notamment à l'image stéréotypée d'un secteur exclusivement masculin. Pourtant, il y a des places à prendre, pour les femmes aussi, à tous les postes.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Deux Malmédiens investissent dans la réhabilitation de la Basilique de Cointe
Gros plan sur un gros projet porté par deux entreprises malmédiennes, le Groupe Gehlen et The Wall, la salle d'escalade. Deux sociétés qui sont associées dans le projet de réhabilitation de la Basilique de Cointe, rien que ça!
Image
A la pause de midi, si on jouait avec ses collègues?
A Battice, chez Randstad, on joue aux jeux de société à la pause de midi! Et les bienfaits sont nombreux: intégration dans l'équipe, déconnexion des écrans, production d'endorphines, des anti-dépresseurs naturels, grâce aux nombreux éclats de rires etc.
Image
Un jeu d'enquête sur les migrations pour les élèves
L'histoire des migrations ne fait pas partie du programme scolaire obligatoire. Le Centre régional de Verviers pour l'intégration a développé un nouvel outil pédagogique pour combler ce manque. Un jeu d'enquête à destination des élèves dès 10 ans.
Image
Elsenborn: 600 hommes et 180 véhicules engagés dans "Yellow Guardian"
600 militaires participent actuellement à un exercice de grande ampleur au départ du camp d'Elsenborn. Exercice coordonné par le Bataillon de Chasseurs à Cheval, qui doit permettre de peaufiner les procédures tactiques et logistiques sur le terrain.
Image
Depairon, un exemple de transmission d'entreprise familiale
C'est la semaine de la transmission d'entreprise! Au programme notamment, une visite de la blanchisserie Depairon de Verviers. Une entreprise familiale reprise, actuellement, par la 5ème génération et qui n'hésite pas à partager son savoir en la matière.
Image
Le coticule: un patrimoine unique, remis en lumière
Lierneux vient d'approuver la convention du PCDR, le programme communal de développement rural, pour faire de Sart-Lierneux, le village de la pierre. L'idée est de réaliser une promenade géologique qui passera par la carrière de Thier del Preu. On y extrait le coticule, une pierre unique au monde.
Image
Agriculteurs: nouvelles actions à Tiège, Spa, Francorchamps...
La colère gronde, de plus en plus, dans le secteur de l'agriculture. Nouvelle action hier soir, les ronds-points de Tiège, Spa et Francorchamps ont été décorés d'un pendu et d'une affiche au message clair à l'adresse des politiques.
Image
Les agriculteurs prêts pour l'acte 2!
Les agriculteurs sont en colère, de plus en plus. Après leurs actions de l'hiver dernier rien n'a changé. Ils sont prêts à remonter dans leurs tracteurs pour manifester. Une première action a déjà eu lieu hier soir dans le sud de l'arrondissement. Témoignage d'un jeune agriculteur waimerais.
