De nombreuses écoles de danse crient leur désespoir depuis plusieurs semaines. D’abord fermées, refermées puis ouvertes sous conditions, elles ne savent plus où donner de la tête.Depuis le 1er février, les nouvelles mesures autorisent les activités extra-scolaires mais en extérieur uniquement pour les plus de 12 ans. À Olne, l’école Transcen’dance a pris la règle au pied de la lettre et entraine ses grandes danseuses... sous préau. Une manière pour eux de poursuivre leurs activités mais aussi de se retrouver.
"On a sauté sur l’occasion quand nous avons reçu le nouveau protocole. Il fallait que l’on trouve une solution pour motiver nos élèves. On a alors demandé l’autorisation à l’école Saint-Louis et à son directeur pour emprunter son préau et sa cour de récréation. On a fait de même à Saint-Hadelin. On les remercie, car sans eux, nous n’aurions pas pu donner cours aux plus grands", explique Gregory Jordens , le directeur et cofondateur de l’école Transcen’danse.
Les groupes ont donc été revus, les horaires aussi. Un gros chamboulement au sein de l’école mais pour la bonne cause, car la majorité des cours peuvent désormais se donner. Du hip-hop, du classique, du jazz, il fallait bien ça pour remonter le moral des troupes.
"Ils en avaient vraiment besoin. Avant cela, les cours étaient donnés par visio-conférence mais on sentait vraiment que les élèves décrochaient. Ils n’avaient pas la place nécessaire parfois, c’était plutôt compliqué. Et quand on a su qu’on pouvait donner cours à l’extérieur, on n’a pas hésité. C’est vrai que ce n’est pas un cours très technique, du coup. Mais au moins, on se retrouve, on profite et c’est le plus important", précise encore la co -fondatrice et prof de danse, Caitlin Maillé.
La preuve aujourd’hui avec le sourire que l’on retrouve sur chaque visage. En ce début du mois de février, ils ont même dansé par températures glaciales. Il n’en fallait pas plus...
"Grâce à cela, il y a le partage, on se retrouve, ça fait vraiment du bien. C’est vrai que ce serait mieux d’être à l’intérieur mais le plus important, c’est de danser", témoigne une danseuse.
Peu d’école de danse ont aujourd’hui cette chance, et ces élèves olnois en ont tous bien conscience.