Créé en 2017 dans la foulée des élections présidentielles en France, après avoir soutenu le candidat de l’époque, Jean-Luc Mélanchon, le mouvement Wallonie Insoumise affiche aujourd’hui ses ambitions. Ce matin, il présentait ses listes aux élections fédérales et régionales du 26 mai prochain. Dans son programme, quasi syndical à entendre ses représentants, le partifait cinq propositions pour ce qu’il appelle "un printemps wallon" : se libérer du joug flamand (qui nécessiterait une 7è Réforme de l’état), une écologie populaire et garante du développement durable, une révolution fiscale, une refondation de la démocratie et la défense du référendum d’initiative citoyenne (RIC) et enfin une laïcité gage d’égalité.
Le 26 mai, ce sera la première expérience politique de Wallonie Insoumise qui a décidé de présenter des listes complètes dans deux provinces : à Liège et dans le Brabant wallon. Pour le Parlement wallon, dans l’arrondissement de Verviers, la tête de liste est une figure bien connue au Parti Socialiste : Yves Faniel, 60 ans, qui vient de démissionner du PS. "J’ai toujours été intéressé au sort qu’on réserve aux petites gens en politique. Si on assiste en ce moment à un glissement de revenus de la classe moyenne vers les plus faibles auxquels on ne touche que peu, les tentatives du Parti Socialiste se sont avérées vaines à cause de son Président Elio Di Rupo qui reste l’autorité du parti. Même les mandataires ont du souci à se faire", explique-t-il.
Objectif : 1 siège
Yves Faniel n’est pas le seul déçu du PS à avoir poussé la porte de Wallonie Insoumise. La première candidate suppléante, Eliane Vandegaart, a elle aussi quitté le parti après le scrutin communal à Verviers. Elle avait récolté 194 voix de préférence. Quant aux ambitions du parti, l’objectif est de décrocher un siège au Parlement wallon. Et c’est en province de Liège que, si les résultats lui sont favorables, que le parti pourrait aller le chercher. (MY)