Ce 1er mars, après les coiffeurs, ce sont les métiers de contact qui ont pu reprendre leur travail. À cette occasion, le ministre fédéral des Indépendants et des PME, David Clarinval, était en visite dans un centre de bien-être à Battice. L’occasion pour lui de voir sur le terrain la bonne application des mesures sanitaires.
Deux semaines après la réouverture des coiffeurs, les autres métiers de contact peuvent reprendre leur travail. Le gérant du Sunday solarium à Battice et son personnel sont heureux de pouvoir reprendre, mais guettent les chiffres qui sont en train de remonter. "On est content de pouvoir rouvrir, mais on ressent comme un couperet au-dessus de nos têtes. Les chiffres ne sont pas bons et on craint de devoir refermer", nous confie Andy Corbeels, le gérant de l’établissement.
David Clarinval, le ministre fédéral des Indépendants et PME, était en visite dans ce centre de bien-être. Il semble confiant quant au fait que les métiers de contact ne devront pas refermer. "Les mesures d’application dans ce secteur sont faites pour justement éviter les contaminations. Le fait d’aérer l’espace de travail, c’est la mesure la plus importante de cette deuxième réouverture. Il n’y a pas de risque à aller dans ce type d’établissement avec ces mesures. Si le gouvernement se demande s’il faut les refermer, je serai évidemment contre", insiste le ministre fédéral.
Le ministre affirme qu’il n’y a pas de risque grâce aux nouveaux protocoles. Les mêmes mesures étaient déjà appliquées chez la coiffeuse du centre qui a pu reprendre le travail avant ses collègues. "Il faut bien dire que nous désinfections déjà après chaque passage et que nous aérions déjà notre espace de travail. Alors franchement, je n’ai pas compris pourquoi nous avons dû attendre deux semaines de plus que les coiffeurs", s’interroge Andy Corbeels.
Ce gérant a donc pris son mal en patience en prenant tous les rendez-vous à partir du 1er mars. L’agenda du solarium est plein à craquer. Un soulagement pour ces gérants et employés qui se tournaient les pouces depuis le 2 novembre. (P.J.)