En effectuant des recherches pour la rédaction d'un livre, le Brugeois Luc Vanhaecke a fait étape archives de la ville de Verviers. En traversant la cité Lainière chaque semaine, il lui a trouvé un charme qu'il a transposé dans un nouveau livre.
Pour de nombreux verviétois la ville de Verviers affiche une bien triste mine. Depuis quelques années, les habitants délaissent le centre-ville de Verviers. Les inondations de 2021 et le covid n’ont pas aidé. Les bâtiments sont détruits ou rénovés et les commerces se rendent l’un après l’autre. Mais ce n’est pas le regard que pose Luc Vanhaecke. Cet auteur/Photographe brugeois est tombé amoureux de notre Cité Lainière.
« J’ai découvert Verviers en faisant des recherches aux archives de la ville »
C’est lors de recherches pour la rédaction d’un livre sur Anna Palowna, l’épouse de Guillaume II d’Orange, qu’il pose les pieds pour la première fois. Il a été surpris par la richesse du patrimoine de la ville. « C’est en venant aux archives de la Ville de Verviers et j’ai découvert un journal qui m’a donné beaucoup d’info. Je revenais chaque semaine. J’ai traversé la ville et je l’ai découverte. J’ai pris pas mal de photos », détaille Luc Vanhaecke.
Un livre avec des poèmes et 100 photos de Verviers
Avec toutes ses photos, il s’est rendu dans cette imprimerie verviétoise où il a décidé de publier un livre. Un recueil dans lequel il pose son regard brugeois sur la ville. Au total, il y a 100 photos captures des moments, des gens et des endroits cachés et moins connus. Le tout agrémenté de plusieurs poèmes liés à la ville. « J’arrivais en train, je voyais le lièvre et la tortue dans la gare. J’ai commencé à écrire un poème sur le lièvre et la tortue à Verviers et j’ai continué dans cette direction », ajoute-t-il.
« Il y a encore des bâtiments d’époque qu’il n’y a plus à Ostende ou Bruxelles »
Un amour surprenant pour une ville qui lui apporte un vent de dynamisme intéressant et surtout différent par rapport à sa venise du nord qu’il côtoie tous les jours depuis 76 ans. « Les pierres du pays qu’on utilise pour faire les fenêtres, les motifs, certaines façades datent d’une autre époque. Il y a des beaux endroits et des différences de niveaux. Ça donne quelque chose de spécial ». Et il n’a pas envie de voir les bâtiments historiques disparaître. « Quand on regarde bien, il y a encore des beaux bâtiments de la belle époques qui ont déjà été détruits à Ostende et Bruxelles mais ils sont encore présents ici », termine le Brugeois.
D’ailleurs, Luc Vanhaecke n’est pas encore prêt de délaisser Verviers. Il a l’objectif d’intervenir dans un cours de néerlandais de la section Tourisme de Sainte-Claire pour faire une visite guidée de sa deuxième ville de cœur, dans sa langue natale.