Le Royal Hockey Club de Verviers devrait obtenir un subside d'1 million pour rénover ses installations

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Après des années d'attente, le Royal Hockey Club de Verviers va pouvoir enfin rénover et étendre ses infrastructures grâce à une subvention d’un million d’euros. Objectifs : rénover le terrain principal et en créer un second.

C’est un soulagement pour tout un club et un virage décisif pour le hockey verviétois. Le Royal Hockey Club de Verviers va bénéficier d’un subside wallon d'un peu plus d’un million d’euros. La Région Wallonne a en effet, via la ministre des Sports et des Infrastructures sportives Jacqueline Galant, donné son accord de principe de subvention. La députée, présidente du Conseil communal de Verviers et elle-même joueuse de hockey à Verviers, Stéphanie Cortisse, est également intervenue dans le dossier. 

 

Un terrain dépassé… et un avenir menacé

 

Ce montant est essentiel pour permettre la rénovation complète du terrain principal (rénové pour la dernière fois en 2010, NDLR). "On est un peu sous l'épée de Damoclès depuis plusieurs années par rapport au terrain. Il n'est plus homologué. On doit demander chaque année une dérogation pour pouvoir jouer dessus mais c'est compliqué de la faire renouveler. Et donc, ici, ça va nous permettre de voir l'avenir de manière assez radieuse pour les jeunes qui vont pouvoir enfin évoluer sur une surface comparable à ce qui se trouve dans les meilleurs clubs du pays. Et surtout pour nos équipes premières hommes et dames de pouvoir jouer à domicile leurs matches de championnat parce que ce n'est normalement plus possible de le faire sur le terrain actuel", explique Thomas Lejeune Debarre, président du club.

 

Verviers a frôlé l’exil


Sans cette rénovation, le scénario était très clair : le club aurait été contraint de quitter Verviers (le club évolue à la Drève de Maison-Bois depuis le début des années 80', NDLR) pour disputer ses matchs ailleurs, probablement en région liégeoise voire même à Maastricht aux Pays-Bas. "Pour les équipes fanions, ça aurait été d'office le cas. Et pour les autres équipes, à terme, ça aurait été aussi le cas. Quand on s'appelle le Royal Hockey Club de Verviers, ça aurait été franchement regrettable", souligne le président.

 

Un second terrain comme bouffée d’oxygène

 

Fort heureusement, il n'en sera rien. Mieux même, grâce à ce subside, le club pourra créer un second terrain. "Ce sera un demi-terrain. Le fait de l'avoir nous permettra d'avoir une capacité d'accueil de 50% supplémentaires de matches et surtout d'entrainements. C'est là que ça coince en ce moment, c'est en semaine. On est obligé de réduire les plages d'entrainement de chaque équipe. Donc à ce niveau-là aussi, ce sera une fameuse bouffée d'oxygène", assure le président.

 

Un club soutenu par la Ville

 

Le projet prévoit aussi la création d’une zone d’échauffement, ainsi que la rénovation complète des abords du site. Pour construire ce dossier ambitieux et obtenir le subside régional, le club a pu compter sur le soutien précieux de la Ville de Verviers et de la régie communale autonome Synergis. "C'est un club qui draine énormément de jeunes, de membres. On compte un peu moins de 500 membres à l'heure actuelle (460 membres dont 325 jeunes, NDLR). Il est très important pour la Ville de pouvoir garder cette dynamique sportive sur son territoire. On a des équipes fanions en Nationale, ce n'est pas rien. C'est aussi une grande motivation pour les jeunes Verviétois pour commencer à pratiquer ce sport. C'est donc totalement positif pour Verviers de garder ce club et de le soutenir", affirme Cécile Ozer, l'échevine des sports de Verviers.

 

Ambitions mesurées et vision claire

 

Club désormais centenaire, le Royal Hockey Club de Verviers connaît une croissance continue et mise sur ses nouvelles infrastructures pour s’imposer durablement dans le paysage du hockey wallon. "On a un projet sain. Le but n'est pas d'aller chercher les sommets. Mais on a tout de même de l'ambition avec notre équipe messieurs qui joue pour la montée en Nationale 1 et les Dames pour la montée en Nationale 2. Chez les jeunes, il y a de la qualité. On est en train de stimuler toute l'école des jeunes pour atteindre un haut niveau de prestation et pour cela, on a besoin d'un outil performant", conclut Thomas Lejeune Debarre.

 

Le subside régional couvrira 60% du coût total des travaux, estimé à un peu plus d’1,6 million d’euros. 


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