Pour lutter contre l’importation et la poursuite de la propagation de nouveaux variants du virus, le comité de Concertation a annoncé ce vendredi interdire temporairement les voyages récréatifs et touristiques à destination et en provenance de la Belgique. Cette mesure sonne comme un nouveau coup dur pour les agences de voyages qui n’étaient pas si surprises que cela à l’annonce officielle ce vendredi soir.
Les agences que nous avons rencontrées regrettent aujourd’hui n’avoir eu aucune concertation entre leur secteur et le gouvernement. L’incompréhension reste également de taille d’autant que la ligne est mince entre les voyages dit essentiels et ceux qui ne le sont pas.
Cette situation creuse davantage le trou et le déficit déjà engrangé depuis de nombreux mois. Mais la solution est -elle réellement du côté des voyages, les agents n’en sont pas convaincus. "Je trouve aujourd’hui qu’on fait l’amalgame entre ce qui est essentiel, manger et se soigner, et ce qui ne l’est pas. Or, je pense que lorsque cela touche au secteur économique, ça devient essentiel", précise Arnaud Degen de chez Degen Travel.
Du côté des clients potentiels, cette interdiction au voyage suscite le débat. Certains n’y voient aucun intérêt, d’autres y voient là par contre, la solution pour enfin être "libre".
Jusqu’au 1er mars prochain, le voyage dit non-essentiel sera donc interdit. Mais avec les vacances scolaires comme celles de Pâques qui arriveront encore durant l’année, les agences craignent aujourd’hui que cette situation ne dure encore plus longtemps.(Maryse Baguette)