La nouvelle polyclinique du CHR Verviers ouvre ce jeudi

Renforcer la proximité avec la population, avec les patients, c’est l’objectif du CHR de Verviers, l’hôpital a donc décidé d’investir dans une polyclinique au cœur de la ville, ici à Crescend’eau. 
Les premiers patients sont attendus ce jeudi 15 février. Mais au-delà d’une ouverture d’une polyclinique, c’est tout un déploiement stratégique qui est aussi mis en place. « On a déplacé des activités qui avaient lieu dans des salles très proches du bloc opératoire, comme des petites chirurgies et des injections intra-vitréennes  réalisées par les ophtalmologues. Et donc cette réorganisation, ce déplacement, a permis d'offrir de nouvelles plages opératoires dans des spécialités assez cruciales au site principal comme en neurochirurgie, aux cliniques du sein, par exemple. On a aussi pu donner des opportunités à de nouveaux chirurgiens en chirurgie de la main et chirurgie vasculaire , par exemple, ainsi qu’à un urologue », explique Carine Schwall, la directrice médicale adjointe du CHR Verviers.

Autre mot d’ordre lors de la conception, la convivialité, l’objectif étant d’oublier le milieu hospitalier le temps d’un rendez-vous. Car en plus des prélèvements qui seront possibles tous les matins du lundi au samedi, de multiples consultations auprès de différents spécialistes seront possibles. « On aura nos petits patients qui seront reçus par les pédiatres, tous les jours de la semaine. Toute l'équipe s'est mobilisée pour consulter ici. Nos chirurgiens vont consulter en chirurgie de la main et en chirurgie abdominale et générale, en plus de leurs activités dans la salle technique. La prise en charge multidisciplinaire de la douleur se fera aussi ici, comme la prise en charge  du diabète aussi », confirme la directrice-adjointe. Il sera aussi possible de consulter en néphrologie et en neurologie également.

Davantage de polycliniques à l'avenir

Après Aubel, maintenant Verviers et bientôt Spa,  l’hôpital compte bien renforcer ce type de service. « De plus en plus de patients vont faire des soins en externe, voire en hôpital de jour. Et donc la partie hospitalière va diminuer. Avec ce type de structure, on sait aller à la rencontre des gens sur le territoire, au sein de l’arrondissement. Et donc, oui, ce type d'environnement va pulluler durant les années à venir », confirme le directeur général, Jérôme Bonhomme.