Depuis ce 13 février, les agents immobiliers peuvent à nouveau organiser des visites de biens. Au grand soulagement du secteur et des candidats acheteurs. Car, pour acheter une maison ou un appartement, rien de tel que de le voir réellement, pas seulement virtuellement. La demande est forte.
Pousser une porte. Observer la luminosité. Les meubles de cuisine de près. Depuis ce 13 février, les agents immobiliers peuvent à nouveau faire visiter les biens aux candidats acheteurs. Un assouplissement des règles sanitaires très attendu par le secteur.
"Personne n’achète un bâtiment sans l’avoir vu"
"On peut enfin retrouver le client, le contact et parler concret, explique Jordi Spierts, agent immobilier chez Immo Nyssen. Quand on est au téléphone et qu’on explique les biens, c’est chouette pour une première information mais personne n’achète un bâtiment sans l’avoir vu".
L’interdiction des visites rendait le travail des agences compliqué
Si les candidats acheteurs de cet immeuble à appartement préfèrent rester anonymes, ils attendaient cette visite depuis longtemps. Et ils sont nombreux. La liste de rendez-vous pour ce bien est longue. Comme pour d’autres biens de cette agence d’Henri-Chapelle. L’interdiction d’organiser des visites a rendu le travail des agences immobilières très compliqué.
"Les visites pouvaient avoir lieu mais seul l’amateur, l’acheteur potentiel, pouvait rentrer dans l’immeuble. Nous devions, nous, rester à l’extérieur avec le propriétaire, avec l’occupant, ce qui causait énormément de problèmes, ce que beaucoup de propriétaires et surtout de locataires, refusaient", précise Dany Radermecker d’Immo Nyssen.
"Une demande beaucoup plus forte que l’offre"
Suite au confinement, les candidats recherchent davantage de biens avec une terrasse ou un jardin. Vu les taux d’intérêts bas et le contexte économique compliqué, de nombreux investisseurs privilégient le placement de leurs économies dans la brique.
"Il y avait une demande beaucoup plus forte que l’offre et nous avons, finalement, très bien vendu pendant toute cette période. Surtout entre les deux confinements, celui du printemps et celui de l’automne-hiver, observe Dany Radermecker. Mais il y avait, au fil du temps, trop peu de biens en portefeuille parce que trop peu de propriétaires se décidaient à mettre leurs biens en vente".
Depuis l’annonce de la reprise des visites, les vendeurs, rassurés, recontactent progressivement l’agence immobilière. De nouveaux biens devraient donc d’ici peu faire leur apparition sur le marché. (Au.M)