Fagnes: nouveau tronçon de caillebotis restauré

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Direction les Hautes Fagnes, à la fagne du Fraîneu précisément, là où un nouveau chantier de restauration des caillebotis est en cours. Un chantier qui s'inscrit dans le vaste programme de restauration de ces passages sécurisés pour les promeneurs.

Nouveau chantier de restauration des caillebotis dans les Fagnes, avec en prime deux sociétés régionales qui oeuvrent sur cette portion pour le DNF. Nous sommes ici dans la Fagne du Fraîneu, précisément, pas loin de la cabane du Négus pour ceux qui connaissent. C’est une portion de 370 m de caillebotis qui est actuellement restaurée par les sociétés Nelles de Xhoffraix et Comurex, de Francorchamps. Et cela pour le compte du DNF, cantonnement de Malmedy. Cela s’inscrit dans le vaste programme de restauration de ces sentiers en bois qui surplombent, un peu, les sols tourbeux et spongieux des Fagnes. « Les planchers réalisés en atelier, de 4m de long sur 60cm de large sont en chêne, les piquets sont eux en épicéas », détaille Adrien Mauhin, conducteur de chantier pour Comurex. Des essences indigènes, donc, et résistantes aussi, car les bois ne sont évidemment pas traités. « Ils doivent être place à 50 cm du sol pour permettre le passage de l’air et éviter qu’ils ne pourrissent au contact de la végétation. » Ce chantier demande aussi une certaine adaptation, car on ne fait pas ce qu’on veut au milieu des Fagnes. « Il faut réfléchir en amont, c’est pourquoi nous utilisons deux machines adaptées, dont une dameuse à large chenilles, comme on en trouve sur les pistes de ski, elle vient d’ailleurs de la piste de Spa, ce qui permet de mieux répartir la charge au sol. On utilise aussi des plaques pour l’utilisation de la pelle sur chenilles qui nous sert pour planter les piquets. Le but est évidemment de ne pas endommager le sol », souligne Joachim Close, responsable du chantier pour la société Nelles Frères. Cette portion de 370 m se trouve en milieu humide, d’où l’utilité des caillebotis, « mais il gèle fort au sol, ce qui le rend plus dur, ce qui nous offre aussi une meilleure prise. Il fait froid, mais les conditions sont idéales pour nous. Et travailler dans ce cadre, au milieu des Fagnes, je peux vous dire que le réveil des hommes ne doit pas sonner deux fois le matin, ils sont bien motivés », sourit Adrien Mauhin.


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