Trois ans après les inondations catastrophiques de juillet 2021, qui avaient complètement ravagé le quartier du Vieux Moulin en bord de Vesdre et ses 47 logements sociaux quasiment désertés depuis lors, la commune de Limbourg va pouvoir commencer l’important chantier de démolition du quartier. Le conseil a en effet voté hier soir l’acquisition des terrains loués par bail emphytéotique à la société de logements Logivesdre en levant anticipativement celui-ci pour la somme rondelette de 4,7 millions d’euros heureusement entièrement couverte par des subsides de la Région wallonne, et donc procéder à brefs délais à la démolition du quartier. Pour en faire quoi ? « Quelque chose de beau, qui fasse une belle entrée de Limbourg, en tenant compte des nouvelles dispositions anti-inondations et des endroits rendus inconstructibles » a déclaré la bourgmestre Valérie Dejardin. De son côté, Sonia Genten, du groupe d’opposition « Changeons ensemble », trouve le prix à payer exorbitant, raison pour laquelle les 3 conseillers du groupe se sont abstenus.
Entretien des trottoirs
Autre information qui a son intérêt : la clarification du règlement communal concernant l’entretien des trottoirs, qui était assez flou quant au filet d’eau qui joint ceux-ci, un manque de clarté derrière lequel se réfugiaient certains. Désormais, le règlement précise bien que les filets d’eau font partie intégrante de l’obligation d’entretien des trottoirs par leurs propriétaires.
On sait désormais le prix à payer pour un changement de patronyme, une compétence désormais dévolue aux communes et plus à la maison royale, ce qui simplifie les choses. Mais a aussi un coût, celui d’un travail administratif important qu’un tel changement procure. Le coût à payer à Limbourg sera de 450 euros.
On notera encore l’intervention loupée de Sonia Genten, signalant que la commune était en dehors des clous légaux, en n’ayant tenu que neuf conseils communaux, en tenant compte des deux futurs qui auront lieu en octobre et en novembre. C’était oublier qu’il y en aura bien un le 2 décembre, celui de l’installation du nouveau conseil issu des élections du 13 octobre. Ce qui fera bien dix conseils sur l’année, comme le prescrit la loi.