C’est finalement une histoire qui se termine bien pour la petite École Libre de Saint-Germain, sur les hauteurs de Pepinster. Durant l’été, l’école a appris que la puéricultrice qui y travaille depuis 6 ans ne retrouverait pas son poste pour cette rentrée scolaire.
Mais grâce à une importante mobilisation, le poste a finalement pu être sauvé ! Une bonne nouvelle pour la puéricultrice qui termine son congé maternité et qui a tout de même pu être remplacée.
"Il y a eu un nouveau système de répartition des postes de puéricultrices dans la FWB sur base de nouveaux critères. Il se faisait que notre implantation ne pouvait plus disposer d’une puéricultrice. D’autres qui n’en avaient jamais eu pouvaient finalement en avoir. Cet été, on a essayé de se battre pour expliquer que c’était indispensable dans notre situation. Et deux jours avant la rentrée, on a eu la réponse positive et donc on récupère notre poste de puéricultrice ici à Saint-Germain", explique Laurent David, directeur.
La puéricultrice travaille uniquement dans les classes d’accueil et de première maternelle, qui regroupent ici 25 enfants. Elle est en quelque sorte un relais entre le milieu d’accueil de la petite enfance et l’entrée à l’école. "Pour moi, c’est important qu’il y ait des puéricultrices parce qu’on est vraiment là pour accueillir l’enfant le matin. Prendre plus le temps que l’institutrice le matin pour aider lors de la séparation avec les parents. Il faut se dire qu’ils n’ont que 2,5 ans, qu’ils sortent de la crèche, et que c’est un moment compliqué pour eux le matin. Ils ont besoin de nous en tant que repère pour leur journée et pour que tout se passe au mieux", explique Valentine Boc, puéricultrice à la petite Ecole Libre de Saint-Germain.
Un gain de temps
Et entre l’accueil du matin, l’acquisition de la propreté, l’habillage et le déshabillage, les récréations et les temps de repos, il y a de quoi faire. Sans cette aide précieuse, l’enseignante serait obligée de réduire les temps d’activités pour pouvoir s’occuper au mieux de tous ces petits bouts. "Alors moi, chez les tous petits, l’importance d’avoir une puéricultrice, c’est de m’aider au quotidien à apprendre aux enfants à devenir autonomes (se moucher, s’habiller, autonome sociale affective au quotidien. C’est un véritable gain de temps. Avec quatre mains, on va beaucoup plus vite", détaille Cécile Dourcy, institutrice maternelle à la petite École Libre de Saint-Germain
Jusqu'à quand?
La petite école libre de Saint-Germain espère pouvoir garder sa puéricultrice encore de nombreuses années. Cependant, la dépêche expliquait que le poste était octroyé de manière exceptionnelle cette année encore. Qu’à cela ne tienne, l’équipe est déjà prête à se retrousser les manches s’il le faut l’été prochain !